Ce ne sera pas la première fois qu’Eric Di Meco défend Laurent Nicollin. En 2021, il déclarait déjà : « Son fils Laurent est dans cette veine, un président « vieille école », propriétaire de son club, qui le fait grandir, tout en gardant cet aspect familial qui m’a toujours plu.«
En milieu de semaine dernière, dans l’émission « Rothen s’ignée » sur RMC SportJérôme Rothen n’a pas manqué d’assommer le président du MHSC. Il a notamment insinué qu’il était moins passionné que son père et critiqué son choix de nommer Jean-Louis Gasset à la tête de l’équipe première, plutôt que de faire confiance à un Jocelyn Gourvennec ou un Habib Beye.
Eric Di Meco, consultant de l’émission, s’est positionné comme le bouclier de Laurent Nicollin et a salué les valeurs atypiques de notre club :
« Il y a beaucoup de clichés dans la plaidoirie de Rothen. Des clichés sur les personnes âgées, sur le côté familial d’un club… Montpellier est un club à part en Ligue 1. On a des débats toute l’année sur ce football basé sur des actionnaires qu’on ne voit pas même avec des présidents délégués juste là pour prendre de l’argent et qui ne se soucient pas du reste. Ici, on a l’un des derniers clubs, avec Brest et Reims peut-être, du football du siècle dernier et c’est une recette qui marche.
A 50 ans, c’est un jeune club montpelliérain. Oui cette année, il était prédestiné à jouer le rôle, on savait qu’il serait en danger. Jérôme Rothen nous explique que Laurent Nicollin est moins passionné que son papa, je ne vois pas où il peut dire ça. Ce n’est pas le même style mais on tient ce club à bout de bras depuis des années et des générations, il faut être passionné. Je ne pense pas qu’il fasse cela par obligation. On ne peut pas juger un président de cette façon, c’est gratuit, et surtout, on ne peut pas l’empêcher d’appliquer les recettes qui ont toujours fonctionné au MHSC.
C’est un club familial spécial. J’étais à Monaco en championnat, en tribune, j’étais à côté de leur manager, il était le même que quand je jouais encore, et on a parlé du bon vieux temps. Habib Beye, oui ça aurait été bien pour lui de retrouver un club de Ligue 1 mais arriver avec les préceptes d’Habib Beye dans un club comme Montpellier, ce n’est pas le football d’aujourd’hui. Il faut un entraîneur qui connaît ce milieu et Jean-Louis Gasset, avec ce qu’il a réalisé à Marseille l’année dernière, il a le profil idéal. Et la saison prochaine, tu partiras avec quelqu’un d’autre mais jusqu’à présent, c’était trop compliqué. »
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