Battu et silencieux lors des deux derniers matches, le RC Lens doit relancer la machine ce samedi à Bollaert face à Nantes. Régulièrement aligné avec Andy Diouf dans le cœur du jeu, Adrien Thomasson ne s’alarme pas.
Lensois.com : Adrien Thomasson, avec le recul, était-il possible de faire mieux face au PSG ?
C’est vrai qu’on peut toujours faire mieux, surtout après une défaite. Après, nous avons analysé certaines choses. Et c’est sûr qu’encaisser un but rapidement ne nous a pas mis dans de très bonnes conditions. Après, on a quand même pas mal souffert. Il faut reconnaître que les Parisiens nous ont été supérieurs dans ce match. Mais c’est comme ça, le match est terminé. Il faut utiliser ce genre de match contre un adversaire très fort pour bien rebondir lors du prochain match.
Dix jours se sont écoulés, il n’y a pas d’incendie au lac. Mais malgré tout, avant Nantes, n’est-ce pas une forme de petite pression qui commence à s’installer ?
Non, il faut de toute façon les gagner tous, les matches. Mais non, il n’y a pas plus de pression que pour un autre match. On sait très bien que c’est un match qui arrive avant une trêve internationale. On aura à cœur de bien le négocier, et encore plus après deux défaites de suite. A nous donc de mettre les bons ingrédients. Dans des périodes comme celle-ci, un peu plus lentes, il faut redoubler de concentration, en faire plus. Je pense que ça va être important, car ce ne sera pas un match facile, loin de là. Aussi, jouer à Bollaert doit nous apporter un plus. Car, si je ne me trompe pas, nous restons sur trois matches sans victoire à domicile.
Le secteur offensif est un peu décimé. Qui marquera samedi ?
J’aimerais vous répondre ! J’espère avoir le plus de joueurs possible. Mais ce sont les aléas d’une saison. C’est vrai que dans ce match, on a un secteur offensif au niveau attaquant qui est décimé. Mais il faut y faire face, il faut s’adapter. Dans tous les cas, chaque joueur doit être capable d’apporter un petit plus offensivement pour se créer des occasions, pour marquer des buts. Ce sera peut-être un peu différent samedi avec les joueurs disponibles. Mais pour moi, que ce soit les défenseurs ou les milieux de terrain, nous devons tous être capables de marquer des buts. Même si ce n’est pas notre rôle prioritaire. Quand je regarde les matchs, encore comme celui d’hier, que ce soit Paris ou Brest, ce sont les milieux qui marquaient les buts. Il faut arriver à dépasser notre fonction principale pour pouvoir contribuer au collectif.
“Nous ne sommes pas sourds”
Avec toutes ces absences, est-ce que cela vous oblige à repenser un peu l’animation ou à voir les choses un peu différemment pour vous mettre, les milieux ou les défenseurs, dans une meilleure position, là où vous vous retrouvez plus facilement en capacité de marquer ?
Évidemment, pour le match de ce week-end, avec l’effectif dont nous disposons, je pense que l’entraîneur va ajuster certaines choses. Il faut se projeter le plus possible, il faut avoir de la présence dans la surface de réparation, il faut faire mal à l’adversaire
N’en avez-vous pas un peu marre qu’on vous parle toujours de ces difficultés en attaque ?
Non, mais nous ne sommes certainement pas sourds, nous savons très bien ce qui se dit. Après, entre nous, on en parle parfois, mais on reste quand même assez calme. Parce que si on s’incendie les uns les autres, on ne trouvera pas de solutions. Mais on sent déjà qu’à travers la formation, même si on est souvent exigeant, on se sent encore plus exigeant envers soi-même. Et ça passera par ça pour moi. Si nous marquons des buts à l’entraînement, je pense que nous aurons plus de chances de les marquer ce week-end.
Avec le manque de joueurs offensifs dans ce match contre Nantes, peut-on vous imaginer un peu plus haut au poste de meneur de jeu ou sur un côté ?
C’est le coach qui fera ses choix. Je suis toujours à sa disposition, si j’ai besoin de jouer un peu plus haut, je le ferai avec grand plaisir. Mais on a quand même un effectif avec des joueurs de qualité, notamment au numéro 10. Parfois, c’est comme ça dans le football, il y a des joueurs absents et d’autres joueurs ont l’occasion de montrer ce qu’ils ont. qu’ils valent. Peut-être que des joueurs qui ont eu un peu moins de temps de jeu jusqu’à présent auront l’occasion de se montrer, d’être décisifs pour le collectif. Je vois toujours cela comme une saine compétition entre nous dans l’équipe.
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