Objectifs : vrai pour Rouge (90e+2) pour Sparte // Fernandes (37e) et Kairinen (CSC, 79e) pour les Ty-Zef
Dans un match qui s’apparentait à une première finale de qualification pour les barrages, au moins, de la Ligue des Champions, Brest, toujours invaincu après trois journées (deux victoires et un nul), s’est emparé du scalp du Sparta Prague à l’Epet Arena. (1-2). En conférence d’avant-match, Éric Roy a jugé que le parcours de Brest en Ligue des champions était « déjà réussi ». L’entraîneur breton risque de manquer d’adjectifs pour décrire l’épopée de ses ouailles, quasi assurés de voir les 16es finale d’une compétition qu’ils disputent pour la première fois de leur histoire. A l’heure où vous lisez ces lignes, Brest est quatrième de la phase régulière de la Ligue des Champions. Fou, oui.
Conquérants et récompensés
Face à un Sparta Prague malade (quatre défaites sur les cinq derniers matches), les Bretons débutent timidement la rencontre. Après quelques imprécisions techniques, le club de la ville du Ponant s’est imposé dans le camp adverse. Avec le précieux Pierre Lees-Melou, omniprésent, les Ty-Zef font pression intensément sur le rouge, craintif, et Ludovic Ajorque n’est qu’à quelques centimètres de surprendre Peter Vindahl, pas aidé par une passe en retrait mal assurée d’Elias Cobbaut (13e). Hormis ce léger frisson, le premier acte manque d’intensité. Face à des Tchèques très bas, qui retrouvent la Ligue des champions pour la première fois depuis 19 ans, les Brestois prolongent le match. Sur un centre parfait de Mama Baldé, Ajorque, encore et encore, joue son défenseur, tente une reprise de volée croisée, mais sa tentative effleure le poteau (26e).e). Les Ty-Zefs se montreront encore plus dangereux lorsque Kenny Lala, aux abords du rond central, trouve Doumbia parfaitement au-dessus de la défense adverse, mais l’international malien gâche cette occasion en prenant le cuir de la cuisse (36e).e). Dans la foulée, Edimilson Fernandes profite d’un corner mal dégagé par la défense adverse pour
La qualification, c’est bien
Gonflés, les Brestois, tout sauf satisfaits, sont tout proches de piéger les locaux d’un pressing haut, mais le contre venu du dos d’Ajorque ne prend pas la direction du but (52e).e). Peu inquiétée depuis le début du match, la défense bretonne a souffert à l’heure de jeu. Finalement dominants, les Tchèques, qui n’ont toujours pas réussi le moindre tir à la 60ee minute, ils pensent avoir une occasion, mais Brendan Chardonnet interrompt parfaitement l’action d’un tacle (59e).e). Mais très vite, les hommes d’Éric Roy reprennent les rênes : sur un débordement côté gauche, Baldé centre fortement vers Ajorque. Le Réunionnais trouve Mahdi Camara avec une déviation aussi brillante que chanceuse, mais l’ancien Stéphanois rate le ballon du break de manière assez incompréhensible (65e).e), avant de glisser sur une nouvelle offrande du géant brestois (74e). C’est finalement sur une énième erreur que les Tchèques chutent : après une reprise catastrophique de Vindahl, Ajorque reprend l’avantage en centrant vers Doumbia, mais c’est Kaan Kairinen qui marque contre son équipe. (0-2, 79e). Malgré le pion de volée de Victor Olatunji après une confusion dans la surface bretonne en toute fin de match (1-2, 90e+2)l’affaire est jouée, le petit Poucet de Brest signe donc un troisième succès en quatre matches de Ligue des champions et assure quasiment, avec 10 points, une place en barrages. Irrationnel. Le rêve ne fait que commencer.
> Sparte Prague (3-4-3) : Vindahl – Cobbaut, Panák, Vitík – Rynes, Kairinen, Laçi – Wiesner, Rrahmani (Danek, 63 ans)e), Olatunji – Sable (Tuci, 78e). Entraîneur : Lars Friis.
> Brest (4-1-3-2) : Bizot – Lala, Chardonnet, Coulibaly, Haïdara – M. Camara (Martin, 81e), Lees-Melou, Fernandes (Magnetti, 81e) – Doumbia (Salah, 81e)e), Ajorque, Baldé (Pereira Lage, 73e). Entraîneur : Éric Roy.
Revivez le match Sparta Prague-Brest (1-2)
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