Le LOSC a dépassé ses atouts ce mardi pour arracher un point du match nul lors de son duel face à la Juventus (1-1). Les Lillois l’ont avoué un à un, ils étaient à cran.
Sur le pont depuis début août, et un premier tour préliminaire de Ligue des Champions face au Fenerbahçe SK, les joueurs du LOSC sont apparus dix-huit fois sur les pelouses du continent depuis le début de la saison. Ce rythme, particulièrement effréné, a fait des dégâts aux Dogues, qui comptaient onze absences sur blessure ce mardi, lors de la réception de la Juventus. Décimés, cela ne les a pas empêchés d’arracher le nul (1-1), un bon résultat compte tenu du niveau de l’adversité. Cependant, les corps doivent résister au choc :
« Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour parler avec le médecin après le match. Je ne pense pas qu’il y ait de blessés importants. La fatigue, oui, mais je pense qu’aucun joueur ne sera inapte pour le match de dimanche.Bruno Genesio s’est montré satisfait en conférence de presse au coup de sifflet final.
Tour à tour, les acteurs du jeu se sont confiés et aucun d’entre eux n’a pu éluder la question de son état physique, ceux qui tiraient la langue en deuxième période : “C’était difficile, vraiment difficile, mais ça va aller”a simplement répondu Jonathan David (24 ans) sur Canal+lui qui est ensuite parti rejoindre ses coéquipiers au vestiaire. Quelques instants plus tard, en zone mixte, Bafodé Diakité n’a pas voulu s’apitoyer sur son sort : « À un moment donné, c’est un peu normal (de se sentir fatigué, ndlr). Mais on s’accroche. Nous faisons ce qu’il faut faire quand nous nous reposons, quand nous sommes au club pour récupérer”il a lâché.
C’est son coéquipier, Alexsandro, qui s’est montré le plus expressif : « C’est vrai qu’on est fatigués et ça se voitassura-t-il, ne pouvant nier l’évidence. Il y a beaucoup de blessés. C’est compliqué pour nous, mais nous sommes des guerriers. Nous nous battrons jusqu’au bout. »» a encore fini par dire le Brésilien au micro des journalistes venus nombreux à la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Jusqu’au bout ? La trêve internationale de novembre est une première fin en soi, la fin d’un troisième marathon.
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