Interrogé récemment par Arnaud de Carli, nouveau vice-président des Girondins de Bordeaux, Bixente Lizarazu a tenu à mettre les points sur les i…
Bordeaux a sans doute évité le pire la semaine dernière. Le tribunal de commerce a en effet autorisé la poursuite de l’activité du club jusqu’au 30 janvier, les différentes parties étant à nouveau convoquées le 21 janvier « pour commencer à voir un plan de continuation ». Sur le terrain, la situation n’est toujours pas très bonne puisque les Girondins ont concédé le nul à Blois ce week-end et ne pointent toujours qu’à la 12e place.e
place dans le groupe B de National 2, avec certes deux matches en retard.
Le club a néanmoins failli disparaître cet été et peut remercier certains vétérans de lui avoir prêté main forte comme Rio Mavuba et Paul Baysse, qui n’ont pas hésité à prendre une licence en attendant l’arrivée des renforts. Un geste qu’Arnaud De Carli, nouveau vice-président du club, a tenu à saluer. “Un immense merci à Paul Baysse et Rio Mavuba pour avoir assuré l’intérim et “passé le relais” aux joueurs qui arrivaient progressivement dans l’effectif”,
il avait écrit.
Il en profite pour glisser un tacle musclé à d’autres vétérans, reconvertis en consultants. « Certains préféreront rester derrière un micro et passer leur temps à donner des cours, tandis que d’autres choisiront de mettre la main à la pâte et de remettre les chaussures pour aider leur club formateur ! »a-t-il tonné, semblant viser notamment Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry. Le premier a souhaité lui répondre via le site WebGirondins.
Le coup de gueule de Bixente Lizarazu
« Désolé, mais être vice-président de Gérard Lopez n’est pas une fierté. Chacun doit accepter ce qu’il est. C’est une réponse indirecte à De Carli. Je suis consultant, commentateur de Football, parfois éditorialiste ou intervieweur. C’est le métier que j’ai choisi. Je fais ce travail en essayant d’être le gardien du temple, a-t-il expliqué. C’est-à-dire que les choses que j’aime dans le football, je le dirai avec plaisir, et quand je n’aime pas, je le dirai aussi. C’est mon travail. Un ancien joueur qui est consultant et qui critique les Girondins de Bordeaux, c’est normal. D’abord parce que c’est un club dans lequel il a joué, où il a été formé comme moi. »
« Au vu de la situation de ce club et de la catastrophe dans laquelle il se trouve, il est normal d’être critique,
il a continué. C’est un métier qui permet aussi la contradiction, ce qui est très important. Quand quelqu’un fait quelque chose, il faut dire qu’il fait n’importe quoi. C’est normal de le critiquer, et il faut l’accepter, car cela fait partie du jeu. C’est à cela que sert le métier de journaliste et de consultant. Ça réveille les esprits, ça appuie là où ça fait mal. C’est normal quand on voit la situation des Girondins de Bordeaux de le faire. Evidemment, M. De Carli est un débutant dans le football, il ne connaît pas les codes, et il faut lui expliquer que le milieu du football est comme ça. Et ce sera toujours comme ça. »
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