Le RC Lens n’est pas du genre à regarder en arrière mais le ventre mou attend, et il peut être difficile de perdre dans une saison qui ressemble presque à une saison de transition. Une seule victoire en huit matches, une seule également à domicile en L1 qui remonte à fin août (2-0, contre Brest), le Racing n’avance pas. Sa solide séquence de huit matches sans défaite porte en germe ses inquiétudes actuelles lors de ses cinq nuls consécutifs. A vrai dire, depuis l’élimination de la Coupe d’Europe contre le Panathinaikos (2-0, le 29 août), c’est plus compliqué.
Le président artésien Joseph Oughourlian vise le top 7 et les qualifications européennes régulières ; après dix journées, rien de définitif mais le match à Paris (1-0) a confirmé une pente et les inquiétudes d’un effectif qui restera ce qu’il est pour le moment. La masse salariale reste trop élevée et l’idée de faire plus de place à la formation reste en suspens.
Avant le derby, Lens, avec un jeu d’avants qui l’expose aussi, laisse des espaces et ses joueurs en un contre un, était à égalité de points avec le LOSC, 4ele voilà septième, deux (gros) matches plus tard, avec quasiment une obligation de battre Nantes samedi. “ Il n’y a pas de pression, réfute Kevin Danso.Personnellement, je n’en ressens aucun. Nous essaierons toujours de gagner les matchs. »
Nous entendons également Will Still qui a vu des points positifs au Parc : « Il y a des détails qui vont contre nous, il faut qu’on ait un peu plus de contrôle sur eux, avoue l’entraîneur lensois. Le plus grand regret est d’encaisser un but sur une touche défensive. Mais le contenu de la seconde mi-temps, même réduit à dix, a été bien meilleur. On les regardait moins jouer, on était plus agressifs, avec plus de personnalité. »
Deux suspendus contre Nantes et au moins contre l’OM
Son équipe se crée des situations, mais elle cadre rarement et marque encore moins, en l’absence d’un véritable buteur, d’efficacité, d’animation parfois, ainsi que de qualité technique. “ Il y a un léger problème d’efficacité, nous en sommes conscients. Mais il faut continuer. Et faire prendre conscience aux gens qu’il y a beaucoup de qualité, qu’il ne faut pas perdre confiance quand on arrive dans ces situations. Les joueurs sont les premiers frustrés. Moi avec ça. Mais il n’y a pas de recette miracle. Il n’y a pas de grands changements à faire, car nous obtenons ces situations. Il faut juste être plus juste, plus serein dans ces postes-là. » Le coach attend la gâchette. Anass Zaroury ajoute : « C’est le travail que nous faisons sur nous-mêmes. »
Ces travaux touchent également à la gestion des émotions, qui dépasse le terrain. Lens est dernier au classement du fair-play, équipe la plus sanctionnée de L1. Et ce n’est pas seulement une question d’intensité. Samedi, il a écopé de 5 autres cartons jaunes, dont un pour son entraîneur mis sous pression avant la mi-temps, et un rouge (Khusanov, 59 ans).e). Contre Nantes, M’bala Nzola et Kodir Khusanov seront suspendus, puis Jonathan Gradit et Will Still contre Marseille et peut-être encore Khusanov. Il devra aussi composer avec les blessures, qui alourdissent son attaque. D’ici samedi, il faudra mettre sous cloche Rémy Labeau-Lascary, pour l’instant seul opérationnel. Et peut-être changer le système. Pour éviter une première crise, faites au moins confiance.
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