“On m’a dit que je ne pourrais peut-être plus jouer en compétition”, réfléchit Danso sur son transfert avorté à Rome

Son transfert avorté à l’AS Roma a fortement affecté Kevin Danso. Deux mois plus tard, le défenseur central lensois revient sur cet événement douloureux, lui qui va désormais mieux et qui a repris la compétition depuis le 19 octobre.

Une reprise après sept matches manqués, deux titularisations consécutives… Kevin Danso peut désormais évoquer son douloureux épisode du mois d’août. Alors que le défenseur international autrichien s’est rendu en Italie pour signer avec l’AS Roma en toute fin de mercato estival, lors de sa visite médicale, un examen cardiaque a détecté un problème cardiaque, ce qui a annulé son transfert.

Deux mois plus tard, le malheureux événement est digéré, mais pas oublié. «Ça m’a fait mal. Aller à Rome, ne pas signer là-bas», affirme le Lensois dans les colonnes de L’équipequi préfère désormais relativiser : « Je dis toujours que je ne suis pas malheureux. J’ai ma famille ici, un bon club.

“Je suis devenu plus fort mentalement”

Ce transfert avorté vers la Roma n’est pas resté sans conséquences. L’ancien joueur de Düsseldorf a assuré au quotidien français “qu’il n’a pas subi d’opération, mais seulement un examen”. Mais pour s’assurer que tout se passe bien, Danso fait une tournée en Europe. «Je suis allé en Suisse, en Angleterre, voir des spécialistes pour des problèmes cardiaques. Mais je suis d’abord allé à Lille pour passer d’autres tests. Là, ils m’ont dit que ce n’était pas bien. J’ai dû arrêter la compétition», explique-t-il à L’Équipe. Le Lensois a néanmoins pu continuer à s’entraîner, mais il a dû à plusieurs reprises « quitter la séance pour aller à Londres, faire des tests et revenir ».

S’il a pris le temps nécessaire avant de reprendre (19 octobre à Saint-Étienne, victoire 2-0), après avoir raté cinq matches de Ligue 1 et le barrage contre le Panathinaikos, Kevin Danso a profité de cet épisode pour « devenir plus fort mentalement ». « Il y a deux mois, on m’a dit que je ne pourrais peut-être plus jouer en compétition. Ce n’était pas vrai. Mais je l’ai entendu. Heureusement, j’ai été très soutenu par le club, l’environnement. Une vraie famille. Quand je viens m’entraîner, je n’ai jamais été triste, mais heureux de retrouver mes partenaires», conclut-il dans son entretien au journal L’Équipe.

Ce samedi, le défenseur central pourrait réaliser une troisième titularisation consécutive, contre le Paris Saint-Germain (17 heures).