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Cherki a annoncé la révolte de l’OL à Lille (1-1)

Rayan Cherki (OL) à l’échauffement (Photo de Jeff Pachoud / AFP)

Discret en première mi-temps, Rayan Cherki a inspiré la relance olympienne lors du deuxième acte. Contrairement à Alexandre Lacazette, toujours dans le dur. Retrouvez le meilleur et le flop de l’Olympique-et-Lyonnais.

On a pensé pendant 45 minutes qu’il allait retomber dans ses erreurs comme lors des deux dernières sorties. Comme l’ensemble du groupe, Rayan Cherki s’est montré très discret lors du premier acte. Et puis l’étincelle pour l’OL est venue de son espoir international. Beaucoup plus libre dans ses déplacements, le numéro 18 lyonnais a pris les choses en main et a retrouvé son jeu instinctivement et sans fioritures pour permettre à l’OL d’assurer le match nul (1-1).

A la 52e minute, il s’est régalé d’un festival dans la surface et d’un ballon parfait pour Lacazette qui rate l’occasion d’égaliser. Derrière, il le remet parfaitement pour Maitland-Niles qui voit le cadre s’éloigner de son extérieur juridique. Finalement, le barreau a choisi de ne pas le récompenser pour son festival de passes de jambes dans la surface suivi d’une frappe imparable pour Chevalier (70e). Tcherki a été impliqué dans tous les bons coups lyonnais en seconde période et a même ajouté un repli défensif qui a fait plaisir à voir, même en fin de match.

On ne va pas se mentir, ils auraient pu être nombreux à prendre leur place dans cette catégorie… La prestation de l’OL a été très loin de ce qui était attendu, surtout lors de la première mi-temps. Cependant, la pénurie de Lacazette commence sérieusement à inquiéter. Oui, il a marqué contre Rangers et contre Le Havremais dans le jeu, l’attaquant est clairement en difficulté. Dans le premier, il n’a pas été aidé, se retrouvant seul à la pointe de l’attaque. Pourtant, la justesse technique n’était pas au rendez-vous pour le capitaine, à l’image de cette passe manquée en fin de mi-temps alors que l’OL courait depuis une minute.

Avec 25 ballons, Lucas Perri réussi le doublé de Lacazette durant les 45 premières minutes. Cela arrive pour un attaquant, et encore moins de manquer autant d’occasions claires. A la 52e minute, Cherki avait tout fait pour lui offrir sur un plateau. Le retour de Diakité Cela a aussi beaucoup à voir avec l’échec, mais la surface du pied utilisée par Lacazette n’était déjà pas la bonne. Avec courage, il a tenté d’exister, mais c’est trop peu pour un tel leader qui affiche désormais cinq occasions clairement manquées en 10 jours.


 
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