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« À l’ASSE, on a réussi à regarder les grands dans les yeux !

Jérémy Clément est l’actuel entraîneur de Versailles en National 1. Il a évoqué, pour 13hfoot.fr, son parcours et le métier d’entraîneur qu’il embrasse depuis quatre saisons. L’occasion de parler de l’ASSE où il a passé 6 saisons et joué 192 matches… comme au PSG !

Jérémy Clément, originaire de Béziers et formé à l’Olympique Lyonnais dès l’âge de 13 ans, a gravi les échelons pour devenir professionnel dans le Rhône. Après avoir débuté sa carrière à l’OL, où il découvre la Ligue des Champions et remporte le championnat de , il part à 21 ans pour une brève aventure avec les Glasgow Rangers. De retour en France, il s’impose au Paris Saint-Germain, puis à l’AS Saint-Étienne. Sa carrière de joueur s’est terminée à l’AS Nancy Lorraine, avant de raccrocher les crampons en 2020 au FC Bourgoin-Jallieu en National 3.

Pendant quatre ans, il débute une carrière d’entraîneur, avec une expérience au FCBJ, à Andrézieux et comme adjoint en Belgique à Molenbeek. Actuellement, il entraîne le club de Versailles en National, où il assure l’intérim depuis le départ de Jean-Luc Vasseur début octobre.

Quittez Andrézieux avant les maux de tête…

Un parcours riche dont il parle pour 13hfoot.fr : « Andrézieux ? J’étais venu pour entretenir le club et la mission a été réussie. François savait que j’avais d’autres ambitions derrière cela. Nous sommes amis et nous savions très bien que si les résultats s’inversaient une fois le maintien réalisé, il y aurait forcément des maux de tête. On a réussi à maintenir le club et il valait mieux passer à autre chose.

C’est déjà énorme d’être encore en National 2 avec la réforme des championnats. Aujourd’hui, il y a trois groupes et c’est comme si on jouait en National à ce niveau-là. Ce sera compliqué d’aller plus haut pour eux. Je pense surtout qu’ils sont dans l’ombre de Saint-Etienne. Même si les installations sont bonnes, il faut se contenter d’être cohérent dans le temps.

Geoffroy-Guichard : une ambiance de folie !

« J’ai toujours essayé d’être cohérent dans mes choix, car je trouvais que j’avais avant tout besoin de m’épanouir. Par exemple, en 2006, quand j’ai quitté Lyon pour rejoindre les Rangers, j’ai eu ce besoin de m’émanciper à 21 ans… et ça m’a fait du bien. Puis m’est venue l’idée de revenir à Paris, club coté en France. C’était très difficile de refuser cette offre et quand les Qataris sont arrivés en 2011, je savais que j’allais moins jouer. J’avais 27 ans et c’est là que j’ai eu l’opportunité de rejoindre Saint-Etienne où j’ai joué la Coupe d’Europe. aussi!

Si c’est difficile de signer à l’ASSE après avoir été formé à Lyon ? Evidemment, je me suis posé la question, mais bon… je n’avais pas fait le virement direct. Je pensais que c’était dommage de refuser un nouveau projet si les conditions étaient réunies. J’ai été formé à Lyon, j’ai découvert la Ligue des Champions, j’ai été champion de France… Honnêtement, j’ai joué au sein d’un groupe exceptionnel. A Saint-Etienne, c’est pareil, on avait un très bon effectif. J’ai découvert une ambiance de folie aussi. D’ailleurs aujourd’hui, que je vais chez Geoffroy Guichard ou Groupama, c’est toujours autant de plaisir !

ASSE : af….. groupe de copains !

Une expérience stéphanoise qui a été ponctuée par son pire souvenir de carrière avec sa triple fracture ouverte à la malléole, mais aussi par de belles réussites : « A l’OL, on était invincibles, on était meilleurs, c’était une évidence. Paris, je l’ai adoré parce que c’est la capitale, le Parc des Princes. Saint-Étienne, c’était une… … une bande de copains et même si on était moins bons, on arrivait à regarder les grands dans les yeux… »

 
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