La fin de la rencontre entre Arsenal et le PSG, mardi soir en Ligue des champions (2-0), a été marquée par une éventuelle situation de penalty contre les Gunners, non accordé par l’arbitre. Remettre une pièce de monnaie dans la machine du débat sans fin autour des fautes de main dans le football.
Pour son premier sommet européen de la saison, Paris s’est incliné à Londres mardi soir (2-0). Touchés, les Parisiens de Luis Enrique ont tenu à assumer ce revers important, et ne sont pas revenus sur l’un des incidents de la seconde période lors de l’après-match.
Nous jouons la 78e minute. Le score était de 2-0 pour les Gunners, lorsque le défenseur italien Riccardo Calafiori a ouvertement touché le ballon de la main, dans sa propre surface. Pour autant, Slavko Vincic ne bronche pas. A la lecture de la loi 12 du règlement officiel de l’IFAB, organisme qui régit les lois du jeu, on peut lire deux situations possibles de fautes de main sifflables.
Position des bras jugée en fonction des mouvements du corps
La première : « C’est une faute si un joueur touche délibérément le ballon avec son bras ou sa main, par exemple en approchant son bras ou sa main du ballon. » Ce qui n’est pas le cas ici, puisque sur le tir de Bradley Barcola contré par William Saliba, l’Italien tente de retirer son bras pour ne pas le toucher.
La seconde : « C’est une faute si un joueur touche le ballon avec son bras ou sa main ayant artificiellement augmenté la surface couverte par son corps », c’est-à-dire « lorsque la position de son bras ou de sa main n’est pas une conséquence du mouvement ». de son corps dans cette situation spécifique ou n’est pas justifiable par un tel mouvement. Là encore, le réflexe de Calafiori ne va pas dans ce sens.
L’arbitre s’est donc, à juste titre, rangé du côté du règlement – qui a beaucoup évolué ces dernières années et n’est pas toujours facile à comprendre pour les suiveurs, même assidus. La situation de main ne devrait pas conduire à un penalty pour le PSG.
Romain Daveau Journaliste RMC Sport
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