L’Italie s’interroge déjà sur le traitement de Valentin Carboni

Les réputations varient d’un pays à l’autre. Quasiment inconnu en France, Valentin Carboni s’était bâti une certaine notoriété en Italie, où sa saison en prêt avec Monza avait suscité de grands espoirs. Notamment avec l’Inter Milan, le club auquel il appartient. C’est pourquoi les négociations ont duré plus longtemps que prévu au début de l’été, lorsque l’OM a lancé le processus pour le recruter.

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L’Inter voulait absolument garder la main sur l’espoir argentin, et ce sous la forme d’un prêt avec option d’achat (prêt de 1 M€ + 36 M€ d’option) mais avec une clause permettant au club de l’intérieur de le racheter. d’emblée pour 40 M€, qu’il débarque sur la Canebière. Blessé lors du premier match contre Brest, il est entré en jeu contre Reims puis contre Toulouse, avant de ne jamais sortir du banc lors des deux matches suivants, contre Nice puis l’OL dimanche dernier.

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Compétition et blessures légères

Et cette réduction du temps de jeu a suscité quelques articles en Italie, où l’on espérait une confirmation de l’émergence de Carboni. Plusieurs articles constatent la sous-utilisation du milieu offensif argentin, et évoquent une forme d’inquiétude de la part de l’Inter Milan. Des doutes nuancés par plusieurs facteurs. D’abord, le fait que Roberto De Zerbi fait logiquement confiance à un onze qui a parfaitement démarré le championnat, avec un trio Luis Henrique-Harit-Greenwood difficile à déloger pour l’instant.

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Ensuite, il a été mentionné que Carboni était revenu légèrement affecté de la dernière trêve internationale, où il avait été appelé par l’Argentine. C’est pour cela qu’il aurait été préservé contre Nice. Les faits du match face à l’OL, avec l’expulsion anticipée de Balerdi, n’ont pas non plus joué en sa faveur. Enfin, au vu des débuts réussis de Greenwood et de la bonne surprise de Luis Henrique, on constate que le poste à rechercher, pour Carboni, est bien celui d’Amine Harit, en soutien de l’attaquant. Pour que les promesses semées à Monza franchissent enfin la frontière…