Les mots forts du patron de Benfica sur les transferts de Joao Neves et Renato Sanches

Cet été, le Paris Saint-Germain et Benfica ont de nouveau été au cœur d’opérations importantes sur le marché des transferts. Le jeune milieu João Neves a quitté son club de formation pour rejoindre le PSG pour 60 M€, plus 10 M€ de primes, tandis que Renato Sanches a fait l’inverse, en revenant à Benfica en prêt. Ce va-et-vient a suscité de nombreux débats, notamment à Lisbonne, où les performances décevantes de Sanches, marquées par de nombreuses blessures, ont rapidement refroidi les ardeurs. Cependant, Rui Costa, le président de Benfica, se montre confiant. Dans une interview à BTV, il a déclaré que le club avait de grandes attentes concernant le retour de l’international portugais : « Nous pensons qu’il a une grande envie d’être à nouveau Renato et de porter à nouveau ce maillot. Il est blessé aujourd’hui, mais je suis convaincu qu’il va récupérer et qu’il va nous apporter beaucoup », a-t-il expliqué, rappelant la promesse que Sanches incarnait lors de son premier passage à Benfica.

Transfert Neves impossible à refuser ?

Concernant João Neves, Rui Costa a tenu à clarifier les raisons de son départ, un transfert jugé « inévitable » malgré des réticences initiales. Le président a souligné que Benfica avait repoussé plusieurs offres avant d’accepter celle du PSG, expliquant que même si « João ne voulait pas quitter Benfica », le montant proposé par le club parisien était irréfutable dans le contexte économique actuel. « Nous pensons tous que João n’a pas de prix, mais nous devons regarder le marché et comprendre comment il fonctionne », a-t-il déclaré, soulignant que les 60 millions d’euros constituent l’une des plus grosses transactions de cet été. Rui Costa a également rappelé que ce marché était le plus bas depuis 2016, rendant difficile de réaliser des ventes de plus de 100 millions d’euros. Si certains estiment que la somme est insuffisante pour un tel bijou, le président a conclu en affirmant que ces décisions sont parfois douloureuses, mais nécessaires pour répondre aux réalités du marché. « Cela fait toujours mal de voir partir l’un de nos garçons », a-t-il ajouté, résigné mais pragmatique.

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