« Il faut se libérer »

« Il faut se libérer »
« Il faut se libérer »

Stade Rennais – Brest/Wooh : « Il faut se libérer »

Avant Rennes – Brest, Christopher Wooh était le joueur présent en conférence de presse.

On vous imagine heureux de retrouver les onze…

Évidemment, nous travaillons pour avoir du plaisir à jouer. C’est vrai qu’en ce moment le plaisir n’est pas à son comble quand il n’y a pas de victoire. On essaie de tout donner pour retrouver la confiance et la victoire.

Comment avez-vous vécu ces derniers mois sur le banc ?

On sait que le changement d’entraîneur implique un changement de joueurs. J’ai eu la même chose entre Genesio et Julien Stéphan, dans le bon sens. Ce n’était pas la bonne façon de procéder. Mais je n’ai pas abandonné, j’ai continué à travailler et aujourd’hui je suis content de revenir à la onzième place. J’espère y rester.

On vous a même annoncé votre départ cet hiver…

Ce sont de supposés désirs de votre part, je n’en ai jamais parlé. Le mois de janvier est assez complexe, la période des transferts. On reste concentré, on contrôle ce qu’on peut contrôler, on travaille chaque jour pour bien performer et on met le doute dans la tête du coach.

Alors tu veux rester ?

Oui, je veux rester. En tout cas, pour le moment, je ne veux pas laisser l’équipe dans une situation difficile. Je veux essayer de donner le maximum que j’ai et nous verrons ce que l’avenir nous réserve.

Comment se porte le vestiaire actuellement ?

C’est vrai que c’est très difficile. Nous sommes rentrés hier matin du voyage à Troyes. Le président nous a parlé et a parlé de ce dont il vous a parlé. Nous le vivons très mal. Nous n’apprécions pas la défaite, nous sommes des compétiteurs, nous avons envie de retrouver ces moments de victoire, de joie. Nous ne les avons pas. Mais ce qui est bien, c’est qu’on a un match demain, plus un derby. Nous ferons tout pour retrouver la victoire.

Comment avez-vous perçu les propos forts du président ?

C’est sûr qu’avec l’enchaînement des défaites, notamment l’élimination où on avait à cœur d’aller le plus haut possible, le président a fait des choix. Cela lui appartient. Ce que nous pouvons contrôler, c’est le terrain. Demain, nous ferons tout pour montrer un meilleur visage.

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Comment vivez-vous le fait de voir certains de vos coéquipiers mis à l’écart ?

Personnellement, je n’en ai jamais fait l’expérience. Mais je n’ai également jamais vécu une situation dans laquelle on se mettait. C’est nous-mêmes qui nous mettons dans cette situation. Il doit y avoir quelque chose qui clique. Nous sommes un groupe, bien sûr laisser des coéquipiers au loft est compliqué. Mais nous nous y sommes nous-mêmes mis.

A Troyes, vous avez pris très peu de risques. Est-ce la consigne, ou est-ce un manque de confiance ?

Nous essayons de trouver des solutions. Par moments, nous avons réussi à trouver des passes entre les lignes pour Amine. Nous n’avons pas pu concrétiser ces voyages. Je ne pense pas que ce soit de la peur, mais un manque de confiance. Nous devons nous libérer. Dans un match, nous n’allons pas tout faire, mais si nous n’essayons pas, nous n’obtiendrons pas de résultat. Le plus important est d’essayer de saisir les opportunités.

Comment peut-on avoir un tel écart entre la qualité supposée des joueurs et ce qu’on voit sur le terrain ?

C’est votre perception, j’en ai une autre sur le terrain. Depuis la télévision ou le stade, on peut avoir une perception de ce que dit le président. Mais je pense que c’est une question de manque de confiance. Nous savons que la confiance dans le monde professionnel est la chose la plus importante. On la retrouvera par une victoire, un engagement demain, et ensuite j’espère qu’on pourra retrouver cette qualité.

Il pourrait y avoir une certaine tension dans le public demain…

C’est normal. Nous-mêmes ne sommes pas satisfaits de ce que nous faisons, c’est normal que nous ne soyons pas satisfaits. On espère que demain ils nous encourageront, on a besoin d’eux. Il s’agit de donner le meilleur de nous-mêmes sur le terrain. Nous sommes à la moitié du championnat. C’est le meilleur moment pour trouver un nouveau visage. Surtout que c’est un derby.

Dans cette défense à trois, comment vous sentez-vous tactiquement ?

Nous travaillons très, très bien tactiquement. C’est le point où on travaille le plus avec le nouveau coach. Mais c’est un manque de confiance. C’est un angle que nous avons, que nous n’allons pas essayer parce que nous avons peur d’échouer. Nous devons éliminer cette peur et jouer notre football comme nous l’avons toujours fait. C’est le système dans lequel je préfère, avec 3. Il faut qu’il parte de nous, donne confiance, et ensuite je pense qu’il le fera.

Votre rôle est-il différent, plus axé sur la récupération qu’Ostigard et Hateboer ?

Non pas du tout. Je n’ai pas d’instructions différentes de leur part. Je ne vais pas dévoiler la tactique du coach, mais chacun a son profil. Peut-être qu’Ostigard a un profil plus défensif. Hans était essentiellement un arrière latéral, mais c’est aussi un très bon défenseur central. Je pense que nous devons nous libérer, et cela le fera.

 
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