Eirik Horneland ne pouvait rêver de meilleurs débuts sur le banc stéphanois ce samedi. Car bien que menés dès la 40e minute de jeu, les Stéphanois ont repris l’avantage avant de s’imposer par deux buts d’écart (3-1). Un succès offensif, trop peu vu depuis le retour de l’ASSE en Ligue 1.
Avec un nouvel entraîneur aux commandes, les Verts ont dévoilé un tout autre visage face à Reims. Keito Nakamura a permis aux joueurs de Lucas Elsner de prendre l’avantage contre le cours du jeu d’une volée dans la surface. Mais au retour des vestiaires, Augustine Boakye, titularisé au dernier moment en raison d’un Davitashvili malade, a remis les compteurs à zéro. Mickaël Nadé s’est improvisé ailier pendant quelques secondes. Le défenseur d’1m93 a envoyé un caviar dans les pieds du Ghanéen, qui n’a eu qu’à pousser le ballon au fond des filets pour inscrire son premier but en Vert. Puis, sept minutes plus tard, Boakye récidive avec un tir dans la lucarne. Lucas Stassin passeur, puis buteur du 3-1, 10 minutes avant le coup de sifflet final (80e).
Eirik Horneland, nouvel entraîneur de l’ASSE, en conférence de presse : « C’est fantastique. C’était vraiment magnifique. J’étais très heureux de pouvoir admirer et constater cet esprit d’équipe. C’est quelque chose qui est très important pour moi, qui est très important pour Saint-Étienne. “
L’ASSE en réussite offensive
La stratégie de jeu instaurée par le coach norvégien a radicalement changé le visage de Saint-Étienne. Au départ bien plus solides, les Verts ont inscrit trois buts face à Reims. Une première depuis le 5 octobre 2024 contre Auxerre, à travers un Zuriko Davitashvili des grands jours (triplé).
Cette fois, l’ASSE n’a pas hésité à se montrer plus percutante sur le front offensif. Avec 14 tirs tentés en 90 minutes (dont quatre cadrés), les Verts ont réalisé autant de tentatives que lors de l’ensemble des quatre derniers matches précédant la rencontre de ce samedi (deux contre Rennes, trois contre Marseille, trois contre Toulouse, puis quatre contre Marseille).
