Alors qu’il se régale en Russie cette saison, le Franco-Algérien Rayan Senhadji semble enfin avoir trouvé son bonheur. Il a récemment confié qu’il était confronté à un dilemme, où il n’a pas hésité une seule seconde.
Le choix du cœur. A 27 ans, Rayan Senhadji fait partie de ces joueurs dont le parcours atypique reflète une volonté constante de progresser. Né le 13 juin 1997 à Lyon, le défenseur central d’1,90 m évolue actuellement en Premier League russe avec Fakel Voronezh, où il a disputé 15 matches cette saison. Ancien du JS Kabylie (2022-2023), le joueur est désormais valorisé 900 000 euros, et s’impose comme un élément clé de son équipe en Russie, un championnat qu’il juge exigeant et sous-estimé.
« Je dois continuer sur ma lancée actuelle. Le championnat russe est difficile, si on y regarde d’un peu plus près. Je dois me protéger des blessures et rester efficace », explique-t-il àThe Gazette du Fennecvisiblement concentré sur ses objectifs à court terme. Malgré son engagement envers la Russie, Senhadji reste attentif aux opportunités à l’étranger : «Je ne gère pas vraiment les informations du mercato, mes agents y travaillent, mais parmi les deux ou trois clubs intéressés, il y en a un qui joue dans une compétition européenne. »
La Russie a pris un râteau
Parallèlement à ses performances en club, Senhadji affiche des ambitions claires pour sa carrière internationale. Bien que le Sélection algérienne n’est pas encore une réalité pour lui, cela reste un objectif à long terme.
«je ne considère pas [la sélection] dans un sens, ce n’est pas ma priorité, même si cela reste toujours dans mon esprit. Je travaille pour cela, car il faut se fixer des objectifs, et la sélection est une grande étape, et il faut les mettre en ligne de mire pour y arriver. Chacun à son tour aura la chance de jouer en sélection, et je continue de pousser, et un jour peut-être j’y arriverai.»
Ce discours témoigne de l’attachement indéfectible de Senhadji à l’Algérie, pays qu’il représente fièrement, même à distance. Mais sa loyauté a été récemment mise à l’épreuve lorsqu’il a été approché par la Fédération de Russie.
Les dirigeants du football russe, désireux de naturaliser des joueurs talentueux pour renforcer leur sélection, ont tenté d’attirer Senhadji. Cependant, ce dernier a rapidement fermé la porte à toute possibilité de représenter un autre pays que l’Algérie.
«La Fédération de Russie m’a contacté et m’a proposé un passeport russe. Être calme en Russie, il n’y a pas de problème, mais jouer au football, ce n’est pas le cas. Je ne joue que pour l’Algérie. » Un rêve qu’il nourrit chaque semaine en Russie, en attendant de faire ses preuves sous le maillot de son cœur.
