Après la tempête, l’appel à l’aide pour une ferme bio en Loire-Atlantique

Après la tempête, l’appel à l’aide pour une ferme bio en Loire-Atlantique
Après la tempête, l’appel à l’aide pour une ferme bio en Loire-Atlantique

Foyers sans électricité dans tout le département, embouteillages monstres à Nantes, pont de Saint-Nazaire coupé de la circulation : jeudi 21 novembre 2024, Caetano a frappé fort. Et les cicatrices de la tempête ne sont pas complètement cicatrisées, notamment dans le vignoble nantais.

La ferme Les Jardins de la Sanguèze, aux portes de Mouzillon, lance un appel à financement pour panser ses cicatrices. Une collecte a été initiée par l’ancien exploitant des lieux, Thierry Priou, épaulé par Amaury Bourget, qui gère sur place l’atelier de poules pondeuses bio. “Mouzill’oeuf”. Elle est disponible en ligne et nommé Aidons les Jardins de la Sanguèze à se reconstruire.

Cette collection était estimée sur la plateforme Ulule, au moment d’écrire ces lignes, à environ 4 000 € grâce à 93 contributions.

Une trentaine de variétés cultivées

C’est en 2021 que Vanessa Strouble reprend la partie maraîchère des lieux. Aujourd’hui épaulée par son mari François, son permanent Flavien et son apprenti depuis septembre Stanislas, elle consacre 2h30 de terrain au maraîchage, sur un terrain de 4 ha. Elle y produit une trentaine de variétés différentes, toutes en agriculture biologique et en circuit court.

Les Jardins de la Sanguèze assurent, explique Amaury Bourget, l’Amap à Aigrefeuille et une à Nantes, les restaurants et cantines scolaires dans un rayon de 10 km autour de la ferme ainsi que les habitants du quartier. La ferme ouvre ses portes à toute personne souhaitant acheter des produits bio tous les vendredis en fin de journée.

“Il est important d’agir”

La tempête a touché 1 600 m² de serre qui, après avoir résisté 3 heures, s’est littéralement effondré sous des rafales ultra-violentes explique dans l’appel à l’aide sur Ulule l’ancien exploitant de la ferme Thierry Priou. C’est pour ceux qui travaillent en ce lieu, pour l’écosystème, pour l’approvisionnement en produits biologiques du territoire qu’il est important d’agir ajoute-t-il. Les dégâts et l’investissement nécessaire à la reconstruction sont estimés à 50 000 €.

 
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