Anthony Martial bluffe tout le monde en Grèce

On n’ira pas jusqu’à prédire le retour d’Anthony Martial chez les Bleus en mars, mais quand on connaît les galères traversées par le Français ces derniers mois, ce retour est déjà une victoire. En rejoignant l’AEK Athènes à la surprise générale cet été, on pouvait se demander si l’ancien Diable Rouge était courageux ou téméraire, s’il allait se relancer ou s’enterrer. Pour l’instant, ses performances sont celles d’un joueur retrouvé, mais seul le terrain servira à confirmer cette impression de renouveau.

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En l’accueillant en septembre, son entraîneur Matias Almeyda n’a en aucun cas voulu le brusquer. Un programme personnalisé lui avait été concocté, et le natif de Massy (Essonne) s’était réduit à quelques bouts de match dès son arrivée. Sa première titularisation intervient finalement lors de sa troisième rencontre, fin octobre, et l’international français (30 sélections, 2 buts) n’a eu besoin que d’une mi-- pour trouver le chemin des filets face à l’Aris. Depuis, tout va bien pour Martial, réconcilié avec le football après une dernière saison anonyme à Manchester United (19 matches, 2 buts, 1 passe décisive).

Régales martiales en Grèce

Ce bien-être et cette paix intérieure se traduisent par des chiffres évocateurs sur le mois écoulé. Lors de ses 6 derniers matchs disputés, le joueur de 29 ans a été impliqué sur 5 buts, tandis que d’autres visages connus comme Erik Lamela ou Nordin Amrabat ont encore du mal à s’imposer dans l’équipe. Début novembre contre l’Asteras Tripolis (3-0), Martial a livré un caviar pour Hajsafi, auteur d’un beau Madjer pour conclure, avant d’inscrire le but égalisateur quelques jours plus tard face à l’Olympiakos malgré la lourde défaite de son club (4-0). 1). Il a récidivé sur penalty contre l’Aris il y a cinq jours (4-0), puis encore ce mardi… encore contre l’Aris, et cette fois en sortie de banc (1-1). En Grèce, on se réjouit évidemment de cette montée en puissance du joueur formé à l’OL.

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« Depuis novembre, Martial est un joueur clé, mais surtout efficace, de l’AEK (…) Contre l’Aris en Coupe, il a été influent et a touché 61 ballons, ce qui en dit long sur son influence, tout en complétant sept passes clés, un performance qui est un record dans la Super League Stoiximan de cette année. La star française continue de monter”écrit le média grec Enswi. ADNSD écrit pour sa part : « Anthony Martial devient indispensable dans les matches de l’AEK et apporte des solutions lorsque le ballon brûle. Ses apparitions suscitent l’enthousiasme de tous les membres de l’équipe. Le journal grec la Gazette s’enflamme également : « Martial n’a pas encore atteint 50 % de ce qu’il peut faire, et il y a la certitude que, lorsque le Français aura atteint son meilleur niveau, personne ne le verra plus. » Martial a donc retrouvé la confiance, chez lui, mais aussi auprès des observateurs.