Comment Chelsea est redevenu une véritable équipe de football – Premier League – J15 – Tottenham-Chelsea

Comment Chelsea est redevenu une véritable équipe de football – Premier League – J15 – Tottenham-Chelsea
Comment Chelsea est redevenu une véritable équipe de football – Premier League – J15 – Tottenham-Chelsea

Celui qui rit le dernier rit le mieux. Moqué depuis un peu plus de deux ans pour ses mercatos carnavalesques et son défilé constant d’entraîneurs, Chelsea a aujourd’hui troqué son nez de clown pour un costume de challenger. Deuxième de Premier League après les 14ee jour, troisième meilleure attaque d’Europe, le Bleus ont retrouvé un niveau sérieux et assurent même du divertissement à chaque match avec un jeu spectaculaire. Cette semaine, c’est avec beaucoup d’optimisme qu’Enzo Maresca a annoncé vouloir poursuivre sur le long terme la métamorphose en cours : « En raison de l’âge et de la qualité de l’équipe, Chelsea sera dans les cinq ou dix prochaines années l’une des équipes, ou l’équipe, qui dominera le football anglais. » De là à penser que le club avait raison dans ses stratégies complètement folles mises en œuvre tout ce - ?

Équipe A, équipe B, équipe C…

Les mercatos réalisés par Chelsea ces dernières années, qui consistaient en à peu près Investir le PIB des îles du Pacifique dans des dizaines de jeunes joueurs était sans aucun doute excessif, beaucoup trop coûteux et contraire à tout modèle de gestion à suivre. Il faut tout de même reconnaître que ce projet routier, aussi répréhensible et absurde soit-il, présente deux avantages indéniables, le Bleus profitez-en pleinement aujourd’hui. Primo : parmi le lot de joueurs achetés au prix fort, il y en a forcément dans le lot qui se sont révélés être de très bons shooteurs, comme Cole Palmer, Nicolas Jackson ou Pedro Neto. Deuzio : avoir un effectif XXL est très utile à l’heure où tous les clubs se plaignent de l’enchaînement des matches tandis que les instances du football en rajoutent. Enzo Maresca parvient ainsi à garder tout le au frais en travaillant en toute confiance avec des groupes complètement différents en championnat (avec Palmer, Jackson ou Noni Madueke notamment) et dans d’autres compétitions de la semaine (avec Christopher Nkunku, João Félix et Mykhaïlo Mudryk par exemple) sans en tenant compte du prix d’achat des différents acteurs.

Le fait de concourir en Conference League est aussi un avantage non négligeable à prendre en compte pour jauger le niveau du les bleus, encore en reconstruction et qui ne pouvait pas se permettre de tels chiffre d’affaires s’ils devaient affronter le Bayern Munich ou le Real Madrid en C1 plutôt que les Arméniens de Noé en C4 – aucune infraction. Le risque est cependant de frustrer des joueurs qui ne participent qu’à des compétitions mineures, Nkunku ayant notamment fait part de son mécontentement à ce sujet. En attendant, les Londoniens semblent avoir une véritable carte à jouer pour tenir le rythme exigeant de la course à la victoire. Quatre grands en Premier League et seront peut-être parmi les rares à pouvoir jouer tout leur potentiel lors de l’impopulaire Coupe du Monde des Clubs en juin prochain, où les grandes équipes seront sans doute confrontées au dilemme de laisser leurs dirigeants se retirer après une saison pleine. .

Calme dans la tempête

Au moment de remplacer Mauricio Pochettino à Stamford Bridge, Enzo Maresca n’avait pas forcément un immense crédit, lui qui n’avait été, avant son expérience à Leicester City en 2023-2024, que l’entraîneur principal de Parme, le - de quelques mois. L’ancien milieu de terrain a cependant réussi en peu de - à développer un football de possession on ne peut plus moderne, avec un système basique de 4-2-3-1 où gardien, latéraux et buteur n’hésitent pas à dézoner pour créer du numérique. supériorité sur le pré. Dans un tel système, tout le monde est dans de bonnes conditions pour progresser : Moisés Caicedo et Enzo Fernández commencent enfin à justifier leur prix, Jackson empile les buts et Palmer confirme son statut de phénomène au cœur du jeu en laissant gagner les feux follets. maturité sur les côtés.

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Au-delà du style ou même des résultats, le plus admirable chez Maresca est peut-être d’avoir fait des choix forts dans un environnement chaotique, avec trop de joueurs pour tenir dans un seul vestiaire, des copropriétaires (Todd Boelhy et Behdad Eghbali) qui ne savoir se reconnaître dans la peinture et les critiques virulentes des médias et du grand public. L’Italien n’a pas hésité à mettre de côté les joueurs dont il ne voulait pas (Raheem Sterling et Conor Gallagher) et a opté pour une approche offensive malgré le grand nombre de buts encaissés par le club la saison dernière (63 en championnat). L’aspect défensif sera probablement le principal point d’amélioration de cette équipe, les arrières du Bleus n’étant pas le dernier à commettre des gaffes à leur surface. Et si cela ne change pas, rien n’empêchera BlueCo d’investir dans cinq ou six nouveaux défenseurs lors des prochains mercatos : dans le lot, il pourrait bien y avoir le nouveau John Terry.

Pour Enzo Maresca, Chelsea sera le grand club anglais des années 2030

 
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