Kilmer et le recrutement sont détruits !

Kilmer et le recrutement sont détruits !
Kilmer et le recrutement sont détruits !

Depuis son passage sous pavillon canadien, DATA prend une part majeure dans le quotidien de l’ASSE. A commencer par le recrutement. Un recrutement critiqué par Damien Perquis dans After Foot ce mardi soir. Avis clair !

Damien Perquis (Ex-ASSE) : «je t’ai lun article de l’Equipe ce matin (mardi). Des phrases ont retenu mon attention. C’est « A leurs yeux, l’effectif construit cet été à partir de Data qui doit permettre aux promotions stéphanoises de se maintenir. Il ne vous reste plus qu’à faire progresser les recrues. Cette mission d’entraîneur en Ligue 1 revient à Dall’Oglio. Ces phrases m’ont dérangé.

À l’aide de chiffres, vous êtes allé chercher des joueurs. Avec les données, vous êtes allé chercher des joueurs en fonction des chiffres de passes, de courses,… Mais ça veut dire qu’à travers les chiffres, on vous amène ces joueurs et on vous dit que vous allez suivre ces joueurs. Ce ne sont pas ces chiffres qui décideront du maintien ou non ! Dall’Oglio est sollicité pour faire progresser les recrues. Comme si ODO n’avait pas déjà assez de travail ! Il doit s’occuper des 18 gars de son groupe et faire fonctionner son vestiaire. Il doit aussi assumer le rôle d’entraîneur ou de post-entraîneur car ce sont souvent des jeunes qu’on recrute qui ont 19 ans et qui doivent connaître la Ligue 1.

Dall’Oglio a d’abord demandé des joueurs professionnels. Des joueurs formés à ce niveau pour pouvoir se maintenir et être plus solides. Aujourd’hui, on impose les joueurs par le nombre. Mais connaît-on vraiment ces joueurs ? Peut-être qu’ils devaient regarder des vidéos. Mais il faut connaître le caractère du garçon, sa vie privée… S’appuyer constamment sur des données me dérange. Nous parlons d’un effet générationnel où les nouveaux coachs sont extrêmement concentrés sur les données et aiment ça. Je n’ai rien contre mais quand vous allez recruter des joueurs juste sur des données pour dire qu’ils vont maintenir votre club, ça commence à me déranger.

-

En plus de cela, nous avons fait revenir Abdelhamid qui compte plus de 300 matches professionnels. On fait revenir un joueur comme Stassin qui a joué 15 matches en Belgique. Nous avons investi beaucoup d’argent. Au final, c’est l’image simple du nouveau football qui se dégage. Cil s’agit de football d’affaires où nous prenons des jeunes dont les chiffres sont très bons, mais pour lesquels nous n’avons aucune certitude pour l’avenir. Avec les données, nous supposons que le joueur sera bon.

On ne pense pas forcément au club. L’ASSE aurait peut-être besoin de gars beaucoup plus expérimentés pour pouvoir se sauver.

Un effectif de surface pour l’ASSE ?

Elton Mokolo (Generation After) : « En ten travaillant uniquement avec les données, on a l’impression d’avoir trouvé la formule Coca-Cola. Donc dire, ça va marcher à chaque fois. J’ai le sentiment qu’il y a beaucoup de clubs qui veulent devenir le nouveau Brighton. Mais il n’y a qu’un seul Brighton. Ils ont mis du - à s’imposer, avant de devenir une référence dans le domaine. Nous sous-estimons quelque chose de très important, à savoir l’importance de l’environnement et du contexte. On parle de l’ASSE et de Strasbourg. Deux clubs qui sont sur le territoire national, des clubs très importants. Ceci n’est pas quantifiable dans les données. Votre rapport à la pression, comment le joueur va s’intégrer notamment dans ces clubs… Dans le cas de l’ASSE, on parle d’un club qui a une dimension historique très importante, et qui est engagé dans une course au maintien. La pression est encore plus forte. Attention, ceci est un avertissement. Faites attention à ne pas constituer une main-d’œuvre à la surface uniquement parce qu’il existe des DONNÉES.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV Arsenal publiera une deuxième offre pour Benjamin Sesko – Transferts
NEXT L’AS Saint-Étienne arrache le nul face au FC Nantes