Mis sur le devant de la scène dès l’âge de 16 ans avec le Sporting, le jeune Portugais Dario Essugo semble enfin confirmer les espoirs placés en lui.
Connu pour posséder l’une des meilleures académies d’Europe, ayant notamment formé des joueurs tels que Luis Figo, Cristiano Ronaldo ou encore Rui Patricio, le Sporting a su entretenir cette réputation auprès de ses nouvelles générations. Ainsi, plusieurs jeunes joueurs rêvent de marcher dans les traces de leurs aînés, comme c’est le cas du milieu relais Dario Essugo, qui s’est rapidement fait un nom au sein des catégories jeunes.
Débuts précoces pour les jeunes Portugais
L’entraîneur Bernardo Bruschy, qui a travaillé avec lui dans la catégorie U15, a évoqué avec Trivela.fr les jeunes talents formés au Sporting. « Il a rejoint le club très tôt, à l’âge de 10 ans, et c’était déjà un joueur qui se distinguait par l’intensité qu’il apportait lors des matchs et des entraînements. C’est un joueur avide d’apprendre et capable d’exécuter facilement ce qu’on lui demande. Cela l’a fait se développer plus rapidement que ses coéquipiers du même âge, et c’est pourquoi il a souvent joué avec des joueurs plus âgés, tant en club qu’en équipe nationale.nous a-t-il révélé.
Un joueur qui possède, avant tout, des qualités mentales extraordinaires. « Il est très concentré et travailleur, il a toujours vu chaque défi comme une opportunité. Dès l’âge de 16 ans, il a pu s’entraîner avec l’équipe première avant de faire ses débuts face au Vitoria SC. Je pense que son arrivée dans le groupe de Ruben Amorim peut s’expliquer par les capacités suivantes : sa force, sa capacité à résister dans les duels, la qualité de ses passes longues, sa capacité à casser les lignes adverses, son humilité et son leadership »a poursuivi l’entraîneur.
Malgré des qualités indéniables, Dario Essugo n’a pas connu une progression linéaire. Au Sporting, le jeune milieu de terrain a notamment été gêné par la forte concurrence au sein de l’effectif. « Lorsqu’il est arrivé dans l’équipe, il a dû composer avec des milieux de terrain comme Palhinha, João Mario, Morita, Ugarte, Matheus Nunes, Bragança, puis Hjulmand. Dans ce groupe, c’est très difficile d’obtenir des minutes et de trouver une continuité dans vos performances”» a ajouté Bernardo Bruschy, à propos de son ancien joueur portugais, contraint de quitter Lisbonne pour gagner du - de jeu.
Reculer pour mieux sauter
C’est ainsi que Dario Essugo a quitté le Sporting sous forme de prêt, afin de rejoindre GD Chaves lors du mercato hivernal de la saison dernière. A peine arrivé dans son nouveau club, le natif de Lisbonne s’est rapidement imposé dans l’entrejeu de Moreno, où il a su montrer toute sa palette offensive et défensive, au cours des 16 matches disputés.
Même s’il n’a pas pu empêcher la rétrogradation de la seule équipe Trasmontana du championnat, Dario Essugo a tout de même vécu six mois intéressants à Chaves. Ainsi, le staff de Ruben Amorim a décidé de l’inclure dans l’équipe première du Sporting lors de la pré-saison. Et s’il a joué quelques minutes lors des premières journées de Liga Portugal, la direction a finalement décidé de l’envoyer acquérir de l’expérience dans l’un des meilleurs championnats d’Europe. Le jeune Portugais rejoint ainsi l’Espagne et le club de Las Palmas.
Pour sa première expérience à l’étranger, Dario Essugo s’est imposé comme un élément majeur de son équipe, parvenant à bénéficier d’une place de titulaire dans le onze de Luis Carrion. En Espagne, certains médias affirment même que le Real Madrid ou encore le FC Barcelone seraient intéressés à l’idée de le lui proposer.
Buteur pour la première fois en Liga le mois dernier, Dario Essugo semble avoir franchi un cap dans le championnat espagnol. A tout juste 19 ans, le Portugais s’est particulièrement bien intégré dans son nouvel environnement et va désormais tenter de confirmer ses bonnes performances, avant un éventuel retour très attendu dans son club formateur.
Crédit photo : David Ramos/Getty Images
Grand fan de football en général mais surtout de football portugais, Alexis a été baigné dans cette ferveur lusitanienne tout au long de sa jeunesse, entre rires, joie et tristesse. Attiré par le beau jeu et les nouveaux talents, il observe attentivement les différents championnats nationaux : de la Bwin Liga à la III Liga.