La rencontre entre l’ASSE et l’OM, prévue ce dimanche 8 décembre à 20h45 au stade Geoffroy-Guichard, se jouera sans les supporters marseillais. La préfecture de la Loire a pris un arrêté interdisant leur présence au stade et dans le centre-ville de Saint-Étienne, une mesure qui a provoqué des réactions de l’Olympique de Marseille.
Dans son arrêté, le préfet de la Loire a précisé que cette interdiction s’appliquerait du dimanche 8 décembre à midi jusqu’au lundi 9 décembre à 6 heures du matin. Elle comprend ainsi une interdiction de stationner, de circuler sur la voie publique, et d’accéder au stade et au centre-ville. pour « toute personne se revendiquant supporter marseillais ». Cette décision fait suite à des réunions de sécurité préparatoires à la réunion.
Une décision qui ne passe pas à l’OM
Le journal La Provence nous informe que l’OM souhaite réagir. Pour le club phocéen, cette interdiction s’inscrit dans une série de mesures similaires, vécues comme des injustices. Après avoir été privés de déplacements à Lyon et Nantes cette saison, les supporters de l’OM avaient déjà vu leur présence limitée voire interdite à Montpellier. Face à cette nouvelle restriction, la direction olympienne a décidé de réagir.
L’OM compte porter cette affaire devant le tribunal administratif de Lyon. Selon La Provence, un recours sera déposé ce mardi 3 décembre dans l’espoir d’invalider la décision préfectorale. Pablo Longoria, président du club, a confié la gestion de ce dossier à Fabrizio Ravanelli, chargé des relations avec les supporters.
Anticipate the Coupe de France
Au-delà de ce match de la 14e journée de Ligue 1, l’OM anticipe déjà les prochains rendez-vous, notamment un 32e de finale de Coupe de France également programmé à Saint-Étienne. Le club espère que cette rencontre pourra se dérouler en présence de ses supporters.
Toutefois, les précédents recours déposés, notamment pour le déplacement à Nantes, n’ont pas permis d’inverser la tendance. Cette fois encore, l’OM devra convaincre la justice de la nécessité de permettre à ses supporters de voyager, dans un contexte où les interdictions se multiplient en raison de risques sécuritaires élevés. À suivre.
