Depuis son transfert en provenance de Bordeaux l’été dernier pour 6 millions d’euros, Zuriko Davitashvili est l’un des joueurs les plus en vue de l’AS Saint-Étienne cette saison. L’ailier géorgien de 23 ans, qui enchaîne les performances de qualité, a déjà inscrit cinq buts et deux passes décisives en championnat cette saison.
Davitashvili s’affirme comme une pièce essentielle du système stéphanois d’Olivier Dall’Oglio. Malgré tout, l’ASSE continue de se battre pour rester en Ligue 1 et s’est donné un bol d’air la semaine dernière en s’imposant face à Montpellier, concurrent direct. Il sera donc important d’enchaîner face au Stade Rennais, également en mauvaise forme ce week-end.
Zuriko Davitashvili lucide sur la situation de l’ASSE
Ainsi, avant la rencontre, l’ailier géorgien s’est exprimé dans les colonnes du Parisien pour faire le point sur ses premiers mois dans le Forez et dans l’élite du football français. Un constat plein de lucidité, tant sur le plan collectif qu’individuel.
« C’est vrai que les débuts ont été un peu difficiles. Nous étions nouveaux en Ligue 1, j’étais nouveau aussi, et parfois il faut du temps aux équipes pour s’améliorer en termes de combinaisons et de tactique. »
« Nos progrès sont bons, nous sommes capables de jouer de manière plus compacte, avec un bon bloc au milieu de terrain, une bonne base défensive et nous avons toujours des occasions de marquer des buts. Le plus important, et là où nous avons le plus progressé, c’est la défense. »
“En Géorgie, les gens regardent mes matchs”
«C’était incroyable, bien sûr. L’émotion après mon triplé était incroyable. Ce stade, avec nos supporters, est incroyable. Et quand on marque, notamment un triplé, ce stade est… plus qu’un rêve ! »
« En Géorgie, les gens regardent mes matchs et même ils disent que le public stéphanois est incroyable. Ce n’est pas un stade normal, nos supporters sont fous (rires). Ils aiment tellement le football. Ce triplé est le premier de ma carrière et peut-être que sans eux je ne l’aurais pas fait. »
Supporter de l’En Avant de Guingamp, le meilleur des clubs bretons, je préfère rencontrer Yannis Salibur, Cristophe Kerbrat ou Jeremy Sorbon plutôt que Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou Sergio Ramos.