Alors que le FC Nantes s’apprête à défier Le Havre pour la douzième journée de Ligue 1, Ouest-France a donné la parole à un certain Pierre Aristouy. Pour rappel, l’ancien sélectionneur des Canaris avait été licencié il y a presque un an jour pour jour après une rencontre contre le HAC qui s’était soldée par un 0-0.
Un licenciement encore mal compris aujourd’hui par le principal parti et les observateurs, qui démontre l’absence d’orientation claire de la direction nantaise. Il faut dire que depuis, Nantes n’a pas retrouvé la sérénité puisque le club reste sur huit matches sans victoire en Ligue 1.
Aristouy n’a pas digéré son licenciement
Ainsi, le FC Nantes se bat encore pour rester dans l’élite cette saison sous les ordres d’Antoine Kombouaré plus que jamais sur la sellette. Si certains pouvaient alors espérer le retour de Pierre Aristouy sur le banc nantais pour prendre la relève, il semblerait que le technicien n’ait aucune envie de revenir sous les ordres de Waldemar Kita comme il l’a déclaré sans enthousiasme.
« Ce qui me dérange avec ces dirigeants, c’est que si l’une des 19 grèves de ce jour-là contre Le Havre avait atterri, je n’aurais pas été licencié à ce moment-là. C’est le résultat d’un manque de stratégie et de visibilité », a-t-il notamment expliqué.
Maintenant ou jamais pour le FC Nantes
Une stratégie qui n’a pas évolué depuis et qui laisse donc entrevoir l’avenir. Le FC Nantes incertain, malgré des rumeurs de rachat ces dernières semaines. Pour l’heure, les Canaris ont l’obligation de s’imposer face au Havre, concurrent direct pour le maintien.
D’autant plus compte tenu du calendrier insurmontable que Nantes devra par la suite affronter avec des chocs successifs contre le PSG, Brest, Rennes, le LOSC et Monaco. En attendant, Antoine Kombouaré pourrait tenir jusqu’à Noël malgré la série de mauvais résultats.
Supporter de l’En Avant de Guingamp, le meilleur des clubs bretons, je préfère rencontrer Yannis Salibur, Cristophe Kerbrat ou Jeremy Sorbon plutôt que Cristiano Ronaldo, Lionel Messi ou Sergio Ramos.