Arrivé du Racing Club de Lens cet été, Elye Wahi rencontrera Bollaert samedi. L’attaquant de l’Olympique de Marseille retrouvera ses anciens coéquipiers qui ne lui rendront pas service.
L’entraîneur Roberto De Zerbi a beau le soutenir devant les médias, Elye Wahi subit inévitablement les conséquences de ses contre-performances. L’attaquant de l’Olympique de Marseille a débuté les deux derniers matches sur le banc des remplaçants, une décision logique compte tenu de son inefficacité. Sa situation difficile n’a pas échappé à ses anciens coéquipiers de Lens. A commencer par Florian Sotoca qui reste confiant pour le jeune avant-centre avant leur confrontation de samedi à Bollaert.
« J’ai pas mal suivi les matchs de Marseille cette saison. Il a vécu des moments assez compliqués. De bons moments aussicommented Lensois. Il a été assez irrégulier durant cette première partie de saison. Cela fait partie de l’apprentissage. C’est un jeune joueur, un joueur en devenir. Il a beaucoup de potentiel. J’espère que nous verrons son potentiel après notre match et pas samedi. Je ne sais pas s’il jouera. Il y a beaucoup de concurrence à l’Olympique de Marseille. On l’a vu lors des derniers matches, il n’était pas titulaire. C’est un bon garçon, un bon garçon. Il a un bon état d’esprit et un bon potentiel. J’espère qu’il aura une carrière à la hauteur de son talent car il en a beaucoup.. »
Pas de pitié pour Wahi
« Il a connu des débuts assez difficiles (à Lens). Mais en Ligue des Champions, il a inscrit ce fameux but contre Arsenal. Nous étions ravis de l’avoir parmi nous. Dans un vestiaire, c’est une personne adorable, agréable. Il est un peu fou. Elye, on ne peut que l’aimer. Il a eu la pression de ce premier gros transfert. A Marseille ça fait un peu le même effet et il est encore jeune. Mais je ne m’inquiète pas pour lui. On sait qu’il a les qualités pour réussir au plus haut niveau. Il a le temps de prouver. Nous serons ravis de le revoir samedi. Ce sera notre adversaire. Il n’y aura pas de cadeaux. Nous lui dirons bonjour après le match. Pas avant. Sur le terrain, s’il faut lui donner deux ou trois tirs, on ne s’en privera pas », a prévenu Florian Sotoca, symbole de l’intensité imposée par le RCL à domicile.