Fortement sanctionné par la DNCG, le propriétaire de l’OL, John Textor, ne donne pas l’impression de revoir son projet à la baisse, notamment avec Botafogo…
Vendredi dernier, John Textor était à Paris pour l’entretien de mi-saison avec la DNCG. A sa sortie, l’Américain a affirmé que la réunion s’était « bien passée ». Quelques heures plus tard, on apprenait que le gendarme financier, pas du tout convaincu par le projet américain, avait prononcé une interdiction de recrutement pour janvier, un contrôle de la masse salariale et une rétrogradation en Ligue 2 en fin de saison si les comptes ont pas encore été réglé !
Un véritable coup de tonnerre auquel Textor a répondu le lendemain, lors d’une conférence de presse qu’il avait prévu de donner devant les sections, pour détailler son plan. Le leader a continué à être positif. Il prévoit de réduire la masse salariale d’environ 50 millions d’euros (de 128,4 à 74,3 millions d’euros), de faire passer l’effectif de « 29 à 23 ou 24 joueurs » et surtout de profiter de la fin de saison au Brésil pour se redresser. cash via la vente des joueurs de Botafogo et le réinjecter à Lyon. “C’est l’avantage d’être une société à temps partagé qui partage les liquidités et les ressources entre tous les clubs”, a-t-il déclaré. Et l’OL ne renfloue plus Botafogo. Cette année, Botafogo va devoir renflouer les caisses de l’OL. Mais c’est une relation de partage, c’est une famille, et les deux parties en profitent à mesure que nous progressons du bas vers le haut de chaque graphique sur chaque marché dans lequel nous sommes.
Il a dit le contraire au Brésil
Sauf qu’évidemment, son message n’est pas le même à Botafogo ! Et on peut le comprendre car le club carioca pourrait remporter son premier titre de champion du Brésil depuis 29 ans (4 points d’avance sur Palmeiras à 5 journées de la fin) et la première Copa Libertadores de son histoire (finale contre l’Atlético Mineiro le 30 novembre). Difficile, alors qu’il s’apprête à vivre une fin de saison historique, d’annoncer que l’équipe sera démembrée dans deux mois pour renflouer les caisses d’un lointain club français…
Le week-end dernier, John Textor a donné une conférence de presse à Rio de Janeiro dans laquelle il a assuré que l’ambition serait toujours présente en 2025 chez les Blancs et les Noirs. Et que s’il y avait des ventes en janvier, elles seraient largement compensées : « Notre projet pour Botafogo est de vendre beaucoup et d’acheter encore plus. Nous visons à élever le niveau et à être parmi les trois premiers chaque année, en nous battant chaque année pour les Libertadores. Les fans pourraient devenir fous de partager les détails du transfert, mais les joueurs iront là où ils doivent aller. Une grande partie des fans brésiliens croient en moi.
Il joue à un jeu dangereux
Si les ventes de Botafogo servent en partie à combler les départs, cela signifie que peu de liquidités arriveront à Lyon cet hiver. Sachant que la DNCG attend une centaine de millions d’euros pour écarter la menace d’une rétrogradation en fin de saison, c’est donc par la vente de ses propres joueurs que devra passer l’OL pour se sauver. Sauf que le mercato hivernal n’est pas la période la plus favorable pour cela, les prix y étant inférieurs à ceux de l’intersaison. De plus, Textor n’aura pas de club de Premier League pour gonfler artificiellement les frais, étant donné qu’il est en négociations pour vendre ses actions à Crystal Palace et qu’il n’a pas réussi à acheter Everton. En donnant l’impression de vouloir préserver à la fois les intérêts de Botafogo et ceux de l’OL, l’homme d’affaires américain joue à un jeu très dangereux. Car la DNCG ne laissera rien passer et n’hésitera pas à mettre ses menaces à exécution.
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