Emiliano « Dibu » Martinez, gardien argentin détesté par une grande partie du public français depuis la finale de la Coupe du monde 2022, estime que l’animosité française contre l’Argentine a dépassé les limites lors des derniers JO.
Pour la deuxième année consécutive, Emiliano Martinez (32 ans) a remporté le trophée Yachine du meilleur gardien du monde lors de la dernière cérémonie du Ballon d’Or. Dans un entretien accordé à France Football, le joueur d’Aston Villa détaille ses rituels d’avant-match et les recettes qui lui ont permis de devenir la référence actuelle en matière de buts. Il a aussi inévitablement parlé de ses provocations qui l’ont rendu à la fois célèbre mais aussi détesté par de nombreux adeptes, dont une très large majorité du public français.
« Les Français sont des gens adorables mais je n’ai pas aimé ce qui s’est passé aux JO »
Ses célébrations grossières et répétées après le titre mondial contre la France lui ont valu une inimitié féroce qui s’est souvent étendue à la sélection argentine. Ce fut encore le cas l’été dernier lorsque son partenaire Enzo Fernandez diffusa une vidéo présentant un chant raciste contre les Français, lors des célébrations de la Copa America. L’extrait a provoqué une vague d’indignation en France qui s’est poursuivie lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Cela a même généré un climat très hostile sur le terrain lors de la confrontation des deux équipes en quarts de finale.
“Certaines personnes parlent d’arrogance ou de mauvais comportement”, explique Martinez. «Je me fiche de ce que les gens disent de moi. Quand les Argentins font quelque chose, c’est évidemment horrible… Enzo Fernández est un gars charmant, on l’a traité de raciste, mais ce n’est pas le cas. ne l’est pas du tout. Je n’ai aucune haine envers la France. Les Français sont des gens adorables (…) Ils ne sont que des rivaux pour nous parce qu’ils sont bons. “C’est arrivé aux Jeux olympiques.”
« Les Français ont fait la fête sous notre nez, nous ont donné des coups de pied et nous ont traités d’arrogants », dit-il. «Il y avait de la colère en eux. Les supporters paient leur billet, ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais les joueurs sont allés trop loin. Il faut qu’il y ait du respect entre professionnels. Martinez n’a pas été sélectionné pour la compétition même s’il le souhaitait. Mais il a évidemment vécu ces événements comme s’il y était.