Dans The Independent, l’attaquant des Girondins de Bordeaux,
Andy Carollest revenu sur plusieurs moments de sa carrière, à commencer par son transfert à Liverpool.
« J’ai signé pour Liverpool lorsque j’ai été blessé. Et je l’ai fait à un moment où je n’avais pas vraiment envie de partir. J’étais sur le point de renouveler mon contrat avec Newcastle. C’était difficile. J’avais des problèmes physiques, j’étais très jeune, je n’avais que 21 ans. Je pense que si j’étais parti à Liverpool quelques années plus tard, plus mature, les choses se seraient mieux passées pour moi. C’était la première fois que je quittais la maison, j’avais l’esprit ailleurs. Cela n’a pas fonctionné comme je le pensais. Peut-être que je n’étais pas assez bien. Peut-être que je n’étais pas assez mature. »
Sa plus grande fierté est d’avoir joué à Newcastle, comme son idole.
« Porter le numéro 9 et marquer à St James’ Park est indescriptible, que vous le demandiez à un enfant ou à un adulte. Nous avons tous grandi avec ce rêve. Y parvenir et représenter mon club a été un honneur […] J’ai grandi en regardant Alan Shearer jouer, marquer des buts et voir où il avait emmené Newcastle. J’ai vu aussi comment il a su adapter son jeu tactiquement, comment il a surmonté toutes les blessures qu’il a subies pour rester important. C’est une légende »
Lors de ce deuxième passage à Newcastle, personne ne lui a finalement proposé de prolongation.
“C’était difficile à accepter car lors du dernier match de la saison contre Fulham, j’ai parlé à Steve Bruce et il m’a dit qu’il m’appellerait la semaine suivante pour signer un nouveau contrat. Je n’ai pas eu de ses nouvelles ni ne l’ai revu jusqu’à ce qu’il signe pour West Brom. Ne serait-ce que par respect, j’attendais un appel, un message de quelqu’un du club, mais il n’est pas venu. C’était frustrant.
Quoi qu’il en soit, ses dernières années en Angleterre ont été une torture.
«C’était un cauchemar. J’ai perdu tout intérêt. J’étais très déprimé. Je ne quittais pas la maison, je devais porter un chapeau si je le faisais. Je détestais tout et tout le monde. Partout où j’allais, les gens me méprisaient, me disaient que je devais prendre ma retraite parce que je prenais l’argent, même si je faisais tout pour revenir. Seules les opérations se sont mal déroulées.