Emiliano Martinez dénonce le comportement des joueurs français aux JO. Le gardien argentin critique la célébration des Bleuets.
La rivalité entre la France et l’Argentine est devenue l’une des plus intenses du Football international ces dernières années. Après la victoire des Bleus face à l’Albiceleste en huitièmes de finale du Mondial 2018, les deux équipes se sont retrouvées en finale du Mondial 2022 pour un remake épique qui, cette fois, a tourné en faveur des Argentins dans une finale match mémorable.
Plus récemment, l’été dernier, lors des Jeux Olympiques de Paris, les deux nations se sont à nouveau affrontées, cette fois à travers leurs sélections olympiques respectives. L’équipe de France emmenée par Thierry Henry s’est imposée, un événement qui a marqué le gardien argentin Emiliano Martinez. Le gardien d’Aston Villa n’a pas apprécié l’attitude des Bleuets après leur succès. A noter cependant que les joueurs argentins se sont également illustrés en entonnant des chants racistes envers les joueurs de l’équipe de France après leur succès en Copa América en juillet.
“Il y avait de la colère en eux”
« Quand les Argentins font quelque chose, c’est forcément horrible… Enzo Fernandez est un type charmant, on l’a traité de raciste, alors qu’il ne l’est pas du tout (d’après sa chanson discriminatoire, ndlr). Je n’éprouve aucune haine envers la France »a annoncé le double vainqueur du trophée Lev Yashin pour France Football. « Les Français sont des gens adorables. Lorsqu’ils ont remporté la Coupe du monde 2018, ils ont également surpris l’Argentine. Cela fait partie du football. Ce sont simplement des rivaux pour nous parce qu’ils sont bons. »
« D’un autre côté, je n’ai pas apprécié ce qui s’est passé aux Jeux Olympiques. Les Français ont célébré sous notre nez, nous ont donné des coups de pied et nous ont traités d’arrogants. Il y avait de la colère en eux. Les supporters paient leur billet, ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais les joueurs ont franchi la ligne d’arrivée. Il doit y avoir du respect entre professionnels”a conclu Dibu Martinez.