Courtisé par un club emblématique du championnat de France, Thierry Henry a fini par décliner la proposition après avoir un temps donné son accord.
Avant de débuter sa carrière d’entraîneur en marge de l’AS Monaco, Thierry Henry aurait pu vivre une autre expérience en tant qu’entraîneur d’un club français. En 2018, le champion du monde 98 avait fait l’objet d’une rumeur l’envoyant à Bordeaux. Une rumeur qui était clairement vraie.
Dans le livre « Girondins de Bordeaux : enquête sur une descente aux enfers », on en apprend un peu plus sur les dessous de cet intérêt des Aquitains pour l’ancienne légende d’Arsenal. L’ancien propriétaire du club au scapulaire et patron de M6, Nicolas de Tavernost, rêvait de convaincre Thierry Henry de devenir l’entraîneur des Girondins. Mais le fonds d’investissement américain GACP (et King Street), alors en pleine négociation pour le rachat du club, n’était pas enthousiasmé par cette idée.
De Tavernost était prêt à conserver Bordeaux pour attirer Henry
Finalement, le GACP s’est laissé convaincre par Nicolas de Tavernost et a accepté l’arrivée de Thierry Henry, mais a posé une condition : toutes les recrues doivent être validées par le fonds d’investissement. Après réflexion, « Titi » a appelé Nicolas de Tavernost pour lui dire qu’il était prêt à accepter le poste si et seulement si M6 restait propriétaire des Girondins.
Une demande qui a fait réfléchir l’ancien patron de M6, qui de son côté était prêt à ne pas céder le club aux Américains pour attirer l’ancien attaquant des Bleus. Oui, mais en attendant Henry a décidé de rejoindre la sélection belge. ” Quand je lui dis ça, silence. Il pense. Et finit par me dire non, car il a pris des engagements avec la sélection belge et il ne veut pas y revenir », explique De Tavernost, qui finira par vendre le club, aujourd’hui en National 2.