Jacques Santini, c’est terrible

Jacques Santini, c’est terrible
Jacques Santini, c’est terrible

Bel objectif, le podcast de Sports.frrevient dans son dernier épisode aux fameux « square posts of Glasgow ». L’AS Saint-Etienne, soutenu par un jeune entraîneur de génie (Robert Herbin) et de nombreux joueurs du centre de formation, a enflammé la dans les années 1970 avec deux épopées européennes en 1975 et 1976, jusqu’à la finale de la Coupe des clubs champions (ancienne nom du Ligue des Champions), pour une malheureuse défaite contre le grand Bayern de Franz Beckenbauer (1-0), le 12 mai 1976 à Hampden Park.

Dominique Bathenay et Jacques Santini, les deux milieux défensifs des Verts, ont touché, non pas les poteaux, mais la barre transversale de Sepp Maier lors de la première période… Le premier cité a effacé le « Kaizer » plein axe pour adresser une superbe frappe du gauche sur le barre transversale, à la 34e minute. Le ballon rebondit au sol et Hervé Revelli rate sa tête. Cinq minutes plus tard, sur un centre de la tête de Christian Sarramagna, la tête puissante de Santini fracasse la barre des buts munichois ! 17 ans avant le coup de tête de Basile Boli pour le sacre de l’OM en 93 et ​​la seule C1 de l’histoire du football français…

Santini entraîneur de l’ASS puis de l’OL

Au grand désarroi des 30 000 supporters venus de France et des spectateurs écossais pour la cause de l’ASSE, le Bayern a inscrit l’unique but de la rencontre à la 57e minute de jeu. Sur un coup franc plein axe, Franz Beckenbauer décalait Franz Roth pour une frappe terrible qui trompait Ivan Curkovic, le gardien yougoslave qui avait été exceptionnel en demi-finale face au PSV. Dominique Rocheteau, grande révélation de la saison stéphanoise, auteur du but de la qualification en prolongation contre le Dynamo Kiev lors du quart de finale retour, était trop petit pour débuter après une blessure musculaire. L’Ange Vert entra pendant le dernier quart d’heure, en vain.

Jacques Santini, débuté en équipe première en 1969, évolue à l’AS Saint-Etienne jusqu’en 1981, pour un bilan de 324 matches joués et 50 buts marqués. Il remporte ainsi quatre fois le championnat de France (1974, 1975 et 1976 avec Jean-Michel Larqué comme meneur de jeu, et 1981 grâce au talent de Michel Platini). Puis entraîneur, il dirige Sainté de 92 à 94 mais offre surtout le premier des sept titres de champion de France à l’OL en 2002. Dans la foulée, il est entraîneur de l’équipe de France, pour une Coupe des Confédérations à son palmarès mais une victoire ratée. Euro 2004. Avant une courte période catastrophique à Tottenham.

 
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