La présentation du nouveau président Arnaud Pouille

La présentation du nouveau président Arnaud Pouille
La présentation du nouveau président Arnaud Pouille

Stéphan, Massara, formation, Lens… : La présentation du nouveau président Arnaud Pouille

« Une personnalité engagée, structurée, sérieuse et à la fois attachante. » C’est avec ces mots qu’Alban Gréget, président du conseil d’administration, a qualifié Arnaud Pouille pour le présenter. Gréget a commencé son propos en remerciant « chaleureusement » Olivier Cloarec, pour son « professionnalisme et son engagement », avant de présenter son successeur. « Performance, et régularité dans la performance », telle est la mission d’Arnaud Pouille, qui était alors interrogé sur diverses questions. Réponses par thème.

Une feuille de route : une performance durable

« C’est une vraie fierté de rejoindre le Stade rennais. J’ai reçu beaucoup de messages de l’écosystème Lens, mais le livre se ferme. Je suis désormais 100% Rennais et prêt à livrer la feuille de route qui m’a été confiée. C’est un défi. Si j’ai accepté de relever le défi, c’est parce que je m’en sens capable, évidemment. La première chose est de travailler, de tirer dans le même sens. Et de là viendra certainement le spectacle, s’il est bien organisé. Et généralement, lorsque vous avez une performance bien organisée, vous obtenez ces résultats. Et j’ai compris qu’il nous fallait une performance durable. Je sais où je vais, je me suis informé et je sais qu’il y a eu une représentation ici. Je salue mes prédécesseurs pour le travail accompli. Les messages sont clairement envoyés, par l’actionnaire, la famille et par vous tous.

Pouille contacté depuis quelques semaines

« Les contacts étaient relativement récents. Il y a eu des recherches menées pour savoir si on pouvait mieux servir la performance du Stade rennais, avec une démarche d’identification. A vrai dire, j’ai regardé Rennes – Lens (21 septembre) en étant toujours lensois, mais avec un oeil attentif sur le Stade rennais.

Sa mission prioritaire

« Deux missions sont ancrées. Le premier, la formation. Les premières actions ont été de mieux comprendre, le Stade rennais est un centre de formation de premier ordre et je sais que cela contribue à la mission du Stade rennais. Et la deuxième chose, c’est que le Stade rennais est le fer de lance de la Bretagne et fait le bonheur de tous ceux qui vont au Roazhon. Je viens de ce bois-là, c’est en comprenant son fonctionnement que vous pourrez au mieux suivre la feuille de route qui vous a été fixée. Le premier point est donc de faire en sorte qu’en termes de formation, le Stade rennais reste réellement au sommet.

De nombreux échanges avec Julien Stéphan

« J’ai passé beaucoup de temps avec Julien. Je connaissais son expertise, reconnue localement. Je voulais m’asseoir avec lui, lui aussi en fait. Je pense qu’il avait besoin de partager beaucoup de choses. Comme je l’ai fait aussi avec Frédéric (Massara). Julien est quelqu’un qui n’est pas non plus satisfait des résultats actuels du Stade Rennais, qui cherche constamment une solution. Il essaie de tirer le meilleur de son équipe. Il faut partager, travailler ensemble, tous dans le même sens, et organiser les conditions d’une meilleure performance et de meilleurs résultats. A priori. Parce que parfois, on peut être performant comme en 2ème mi-temps contre Monaco, et ne pas obtenir de résultats si on n’a pas réussi à y arriver. »

« Ce n’est pas facile de changer de système en cours de saison. Je suis arrivé vendredi dernier, j’avais regardé Rennes-Lens et PSG-Rennes, et je trouvais ça frustrant, mais il y avait quelque chose de mieux dans le testament. Il y a des choses qui me disent que oui, le groupe a fait beaucoup d’efforts et cela n’a pas été récompensé. Il faut maintenant se projeter sur le moyen-long terme et les rencontres à venir. Julien l’a dit samedi dernier, il sait que la situation n’est pas facile en termes de résultats, mais je vous garantis que ça marche.

L’Europe toujours dans le collimateur

« L’Europe est un objectif. Dans une compétition, il y a ce que vous faites et ce que font les autres. Nous allons maintenant nous concentrer sur nous-mêmes. Nous ne sommes pas bien classés et la meilleure façon de lutter pour l’Europe en fin de saison est de remonter progressivement au classement. Nous aurions dû marquer plus de points, mais nous en sommes là. On la regarde froidement et on se dit « comment va-t-on être sûr de gagner une place, deux places, et on verra plus tard où on en est ».

Ne réécrivez pas la même histoire que dans Lens

« Je veux vraiment dire oui, mais chaque club a sa propre identité. Il y a des similitudes ne serait-ce que dans les territoires, dans l’état d’esprit. En 2017, quand je suis arrivé à Lens, l’objectif était de sauver le club, de monter en Ligue 1, d’y asseoir et si possible, parce que le macro environnement du football pousse vers ça, de pouvoir de temps en temps jouer des compétitions européennes. La feuille de route y a été respectée. Maintenant, je suis à Rennes, je comprends petit à petit, au plus vite, ce qu’est le Stade rennais, ce dont il a besoin pour être performant et constant. Rennes tout le monde l’aime bien, il y a une certaine sympathie, mais quelque chose dit : oui il y a parfois des performances brillantes puis parfois ça devient un peu moins efficace. Si vous êtes performant à un moment donné, c’est que vous avez les clés pour être efficace. Il s’agit désormais de savoir comment nous pouvons tous y parvenir pour redevenir efficaces. Alors oui, il y a des similitudes, mais chaque histoire a son identité, ses circonstances, et il faut avoir l’intelligence pour ne pas toujours vouloir réécrire l’histoire.

Heureux de revoir Massara

« C’est rare dans un club solide comme le Stade rennais d’avoir 25 arrivées et départs sur l’été, notamment avec des joueurs qui doivent porter notre identité, soit issus de formations sur plusieurs saisons. Il y a eu un véritable tournant, mais il a pris le taureau par les cornes. Il a assuré la constitution d’un groupe avec Julien. C’est quelqu’un qui travaille beaucoup, qui a une grande culture du football et qui s’implique dans une collaboration juste et bonne. Je l’ai connu et je suis heureux de le retrouver ici au Stade rennais.

Pas dans le show-off

“Gémissement? En tout cas pour prendre des décisions. Je ne pense pas avoir de problèmes. J’essaie de prendre la bonne décision, au bon moment. J’en ai déjà eu des compliqués. Changer d’entraîneur quelques jours avant la fin du championnat parce que tu penses que tu n’es pas dans la bonne dynamique pour monter même si tu es 2ème ou 3ème d’un championnat… La décision ne me fait pas peur. Mais taper du poing sur la table, il faut le faire si le message ne passe pas, mais je suis plutôt dans la collaboration. Il faut passer du temps ensemble pour valider les bonnes décisions. Mais si tu te sens trahi, ce n’est pas pareil.

 
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