L’ancien capitaine de l’équipe de France Hugo Lloris a rendu un superbe hommage à son ancien coéquipier Raphaël Varane après l’annonce de sa retraite mercredi.
Hugo Lloris (37 ans) a presque tout vu dans sa carrière internationale. L’ancien gardien de l’équipe de France a rendu un hommage ému à Raphaël Varane (31 ans) après l’annonce de sa retraite mercredi. Sélectionné pour la première fois avec les Bleus en 2008, Lloris était déjà capitaine lorsque Varane a découvert la sélection en 2013. Il était encore là lorsque les deux hommes ont décidé de mettre un terme à leur carrière internationale après la Coupe du monde 2022. Dans un entretien accordé à L’Equipe, le recordman des sélections (142) a salué l’immense talent de son ancien coéquipier.
« C’est tellement puissant d’avoir accompli une telle carrière dans ces conditions »
« C’est l’un des plus grands défenseurs des dernières générations, et je l’ai toujours considéré comme le premier défenseur ultra-moderne, grand et très rapide, confie l’ancien niçois. Dès ses premiers matches avec les Bleus, j’ai senti qu’il avait quelque chose en plus, et qu’il allait révolutionner son poste. Et puis, il y a l’homme aussi : Raph’ a des valeurs, des principes, il a toujours été tourné vers les autres et vers l’équipe. C’était un plaisir de jouer avec lui. »
Daniel Riolo : « Je ne peux que féliciter Varane pour sa carrière » + Varane devance-t-il Laurent Blanc dans la hiérarchie des défenseurs centraux des Bleus ? – 25/09
Le champion du monde 2018 met en avant son calme et sa maturité qui ont rapidement fait de lui l’un des joueurs clés de l’équipe. Il met également l’accent sur son incroyable force mentale pour apprivoiser la douleur d’un corps en souffrance.
« On l’a vu lutter contre son physique, suivre ses programmes de musculation et de prévention, ce qui lui a demandé beaucoup de temps, d’énergie et d’efforts, est-il à noter. Il a constamment lutté contre son corps. Il a poussé la machine au maximum, et c’est remarquable. Il a constamment repoussé ses limites, et c’est aussi la vérité du très haut niveau. (…) Quand il est apparu avec nous, rien ne garantissait qu’il puisse encore être un joueur de très haut niveau à 30 ans, et le staff avait des inquiétudes. Mais il a réussi l’incroyable, oui, ce qu’on ne soupçonne pas forcément de l’extérieur. Il a tellement travaillé qu’il a su se transformer physiquement. Dès qu’il en faisait un peu moins, il le sentait tout de suite. C’est tellement fort d’avoir accompli une telle carrière dans ces conditions ! »
