Daniel Riolo, journaliste, a perdu son bouc émissaire favori il y a un peu plus d’un an. Il en a retrouvé un en la personne de Luis Enrique, qu’il n’a pas hésité à égratigner une fois de plus L’Après Pied. Il a d’abord rappelé que Luis Enrique est le principal architecte du nouveau projet et qu’il faudra le juger comme tel. Puis, comme c’est souvent le cas, il a critiqué l’entraîneur parisien, adepte d’un football qu’il n’aime pas.
Riolo « Ils ont accepté et le directeur sportif a suivi Luis Enrique »
« Cette histoire de projet. Je suis content que nous arrêtions la politique des stars, mais si nous venons à la critiquer, je ne veux pas entendre : ‘Luis Campos est le manager d’un effectif avec lequel Luis Enrique doit composer’. Ça ne s’est pas passé comme ça, c’est absolument clair : c’étaient les deux ensemble (qui ont fait le mercato).
Les deux ont dit : « nouvelle politique, nouveau collectif, nouvelle façon de travailler main dans la main » (entre Luis Enrique et Luis Campos). Ne rejetons pas la responsabilité sur Campos, ils étaient d’accord et le directeur sportif a suivi Luis Enrique.
Riolo « Je ne vois pas ce collectif extraordinaire et brillant libéré du poids des individualités »
Je ne vois pas ce collectif extraordinaire et brillant s’affranchir du poids des individualités. Au final, un collectif auquel on ne comprend rien, une communication floue basée sur le mensonge et l’individualité qui n’existe plus officiellement, c’est ça le football communiste.
Luis Enrique a une idée totalitaire dans ses idées et cette façon d’imposer son football sans débattre. Même son mentor Pep Guardiola a dû admettre que jouer avec une star, Erling Haaland, lui était encore utile.
Il devient difficile de relayer ce journaliste qui ne véhicule que haine et ressentiment. Il ne communique qu’en faisant taire les autres en criant plus fort. Il dit que Luis Enrique ne veut pas débattre, ce qui est faux. Luis Enrique aime parler de football. Or, comme ce n’est pas ce que préfère le journaliste, il exerce une pression constante. Il critique sans cesse, il martèle son aversion pour l’entraîneur parisien.
Il faut aussi qu’il sache se remettre en question, il connaît bien le foot, mais il devient inaudible. Pourquoi ne pas parler directement avec l’entraîneur parisien, lui poser des questions, rendre le débat intéressant ?
Rien ne va jamais bien au PSG selon Riolo, jusqu’où ira-t-il ? Quand il dit que Luis Enrique ne veut pas de stars, ce n’est pas tout à fait vrai. L’entraîneur parisien veut des joueurs qui ont envie de jouer pour le collectif.
Il ne dirait sans doute pas non à Erling Haaland, qui a tout d’une star, mais qui reste altruiste. Riolo ne peut pas tout dire sans qu’il y ait de réponses. Car s’il regrette que Luis Enrique ne débatte pas, on regrette qu’il soit impossible de lui parler sans se faire engueuler.
