la gifle reçue contre Al-Hilal ne passe pas, Karim Benzema attaque !

C’était le premier gros choc de la saison en Saudi Pro League. Après avoir bien débuté le championnat au niveau du score (3 victoires en 3 matches), l’Al-Ittihad de Laurent Blanc affrontait le géant Al-Hilal lors de la 4e journée. Avec un Karim Benzema de retour en forme, un Moussa Diaby virevoltant et un Houssem Aouar décisif, tous les ingrédients étaient réunis pour créer l’exploit. Un exploit dans ce Classique alors qu’Al-Hilal écrase la concurrence et semble intouchable. Champion en titre, le club de Jorge Jesus n’a pas perdu le moindre match la saison dernière et a démarré sur les mêmes bases avec 3 victoires en début de saison.

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Laurent Blanc déjà critiqué

On s’attendait à du spectacle pour ce match, mais le miracle n’a pas eu lieu pour l’équipe de Laurent Blanc, qui n’a même pas eu le temps de rêver un peu. À domicile, Al-Hilal n’a pas fait les choses à moitié. Après 37 minutes de jeu, la Vague Bleue menait déjà 3-0 grâce à un nouveau doublé d’Aleksandar Mitrović, son quatrième en quatre matches (8 buts au total). Le but de Karim Benzema en toute fin de match ne changera rien au scénario et à la supériorité évidente d’Al-Hilal sur ce qui devrait être un prétendant au titre. Et cette différence de niveau malgré un effectif séduisant du côté d’Al-Ittihad fait grincer des dents en Arabie Saoudite. Surtout quand c’est Laurent Blanc qui l’avoue en conférence de presse d’après-match.

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« Félicitations à Al Hilal qui a essayé de fermer le match tôt et qui a réussi. Ils ont mieux joué, c’est la vérité. Nous avons joué un match contre un adversaire très fort avec un bon entraîneur, ils ont été constants, et à mon avis, si nous n’avions pas encaissé les deux buts tôt, la situation aurait été différente. Al Hilal a battu toutes les équipes du championnat. C’est la meilleure équipe d’Arabie Saoudite et elle est stable depuis la saison dernière. Nous avons besoin de beaucoup de travail et aujourd’hui nous avons vu la différence, et nous devons nous en rendre compte, et c’est sage. Nous avons besoin de plus de travail. Personnellement, je m’attendais à ce que nous nous battions mieux avec le ballon, et nous avons manqué de férocité. Je suis mécontent et insatisfait. »“Ces explications ne conviennent pas du tout aux supporters et aux supporters d’Al-Ittihad, qui n’ont pas manqué de critiquer l’entraîneur et l’équipe à la télévision saoudienne”, a-t-il déclaré après le match.

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Karim Benzema premier coupable

Dans la célèbre émission « Action avec Walid »les journalistes se sont déchaînés et ont demandé notamment d’arrêter de considérer cette rencontre comme un Classique alors qu’Al-Hilal a battu Al-Ittihad 7 fois de suite en un an (au total, Al-Hilal reste sur une série de 14 matches sans défaite avec 13 victoires, 1 nul). « Être mauvais dans un match comme celui-ci est inacceptable. Pourquoi ne pas gagner et rivaliser ?! Ne dit-on pas que nous sommes les meilleurs ?! Même si vous savez que vous êtes le plus faible, mentez-vous à vous-même et dites-vous que je suis le meilleur pour vous convaincre »a également regretté Mohamed Nour, légende du club. Du côté des joueurs, le constat est le même. Après le match, le gardien serbe Predrag Rajkovic a regretté le visage affiché par son équipe. « Nous n’avons pas bien commencé, c’était comme si nous faisions une sieste. » Tandis que Moussa Diaby, face à la colère des journalistes en zone mixte, a fait une promesse : « Je n’étais pas avec l’équipe la saison dernière et je suis confiant que nous gagnerons le match retour contre Al Hilal. »

Comme souvent dans ce genre de contre-performance, un homme est pointé du doigt : Karim Benzema. Le Français attire toutes les critiques à chaque défaite de son équipe. Et il n’a pas été épargné une fois de plus ce dimanche, puisque les supporters lui reprochent de tout décider au club, puisqu’il est à l’origine des départs des entraîneurs Gallardo et Nuno Esperito Santo. « Tout le monde sait et c’est clair que Benzema est celui qui dirige la planification technique de la fédération, à commencer par la sélection de l’entraîneur Laurent Blanc et du joueur Houssem Aouar. Ce sont ses idées et ses dispositions. Il doit assumer son travail. Mais voulons-nous construire une équipe pour l’entité ou juste un groupe ? »a déclaré Hamad Al-Sanaa, ancien dirigeant d’Al-Ittihad, avant de faire d’autres révélations. « Il a choisi alors qu’il y avait un entraîneur qui est arrivé en début de saison, à savoir Stefano Pioli (ndlr : il a signé à Al-Nassr) et il a été rejeté à cause de Benzema, parce qu’il avait d’autres convictions et elles ont été prises en compte. Les dirigeants l’ont écouté et d’autres noms ont été amenés en fonction de ses choix, donc lui et ceux qui lui ont obéi doivent assumer la responsabilité de cette défaite. » Il est peu probable que cela contribue à apaiser les tensions, même si Al-Ittihad est deuxième du championnat et à trois points du leader Al-Hilal.