L’Olympique de Marseille se déplacera au Groupama Stadium pour disputer l’Olympico sur le terrain de l’Olympique Lyonnais sans ses supporters, suite à une décision du gouvernement qui craint de nouveaux incidents entre les deux clubs.
La cinquième journée de Ligue 1 programmée ce week-end est alléchante et se clôturera ce dimanche soir avec le toujours très attendu Olympico entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, qui connaissent un début de saison contrasté. Si l’affiche est cochée par les supporters des deux clubs chaque année lors de la publication du calendrier, les supporters de l’OM ne pourront pas, comme cela a souvent été le cas ces dernières années, se déplacer chez leur rival lyonnais. C’est le ministère de l’Intérieur, dirigé par Gérald Darmanin, qui a entériné la décision via un arrêté paru au Journal officiel ces dernières heures. L’institution estime que cette rencontre risque de voir des affrontements entre fans des deux équipes. Une mesure qui intervient près d’un an après le caillassage du bus lyonnais au Vélodrome qui avait grièvement blessé l’entraîneur de l’OL de l’époque, Fabio Grosso.
L’OM sans ses supporters sur le terrain de l’OL
Auteur d’un très bon début de saison (trois victoires et un nul en quatre matchs de championnat), l’OM tentera donc de poursuivre son excellente forme sans ses supporters dans un Groupama Stadium des grands soirs. Dans l’arrêté qu’il a fait publier, le ministère de l’Intérieur estime que les déplacements des supporters marseillais sont souvent synonymes d’incidents et d’affrontements avec les forces de l’ordre, le tout faisant usage de bombes agricoles, de jets de pétards et de fumigènes. En définitive, c’est le comportement jugé trop violent qui fait défaut à l’OM. Outre l’incident du bus la saison dernière, Dimitri Payet s’est également fait verser une bouteille dans ce même Groupama Stadium fin 2021, tandis qu’en avril 2023 l’OL avait dénoncé le comportement raciste de certains de ses supporters et l’agression de fans de l’équipe marseillaise au sein du stade. Une rivalité devenue explosive au fil des années que le gouvernement tente de combattre en limitant à chaque fois les déplacements depuis quelque temps déjà.
