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« Chaque semaine, j’apprends de nouvelles choses »

Ugi Pacôme – Dos de Colomiers. A seulement 19 ans, il a su se faire une place dans l’effectif professionnel de La Colombe. Le jeune homme, formé au club, est l’une des pépites de cette première partie de saison.

La saison dernière, vous avez fait vos débuts dans le monde professionnel. Désormais, vous êtes pleinement intégré au groupe. Comment vous sentez-vous?

Je trouve que je m’améliore et que je mérite de plus en plus ma place. Disons que lorsque l’équipe a été annoncée et que j’en faisais partie, j’ai eu l’impression que c’était un peu plus mérité qu’avant. La saison dernière, j’avais l’impression de jouer parce qu’il y avait des circonstances particulières, comme des blessures. Quand ils m’ont plongé dans le grand bain, ils m’ont vraiment expliqué. Cette saison, j’ai plus de mérite. Je veux jouer tous les vendredis et je veux garder cette place.

Pensez-vous que cette première partie de saison vous a déjà fait progresser ?

Oui, totalement. J’ai l’impression que chaque semaine je m’améliore, mon rugby se développe. En fait, chaque semaine, j’apprends de nouvelles choses. Chaque minute en Pro D2 me donne beaucoup d’expérience. J’ai le sentiment que mon rugby s’améliore. Je ne suis peut-être pas le meilleur mais j’apprends des joueurs qui m’entourent.

Comment as-tu trouvé ta place dans ce groupe ?

Je suis très bien intégré. L’année dernière, je suis arrivé avec des étoiles plein les yeux. Depuis l’âge de 5 ans, je regarde cette équipe. Ils m’ont accueilli comme leur petit frère, voire leur ami, car je n’ai pas souvent l’impression d’avoir 19 ans. L’équipe et le staff font tout pour que je ne me sente pas comme le petit enfant de l’équipe. Je suis un joueur à part entière. Et s’il m’arrive de penser que je suis un peu comme quelqu’un d’autre, ils n’hésitent pas à me le dire, il n’y a pas de problème.

Il y a quelques mois, vous nous disiez avoir le sentiment que c’était presque trop beau pour être vrai. Aujourd’hui, avez-vous réalisé que tout cela est bien réel ?

C’est vrai qu’au début, j’avais toujours peur que ça finisse. Aujourd’hui, j’ai compris que je pouvais en faire mon métier. Pourtant, je n’ai pas du tout le sentiment d’être déjà arrivé… En fait, je vois tellement le rugby comme un jeu, comme ma passion, que je ne sais même pas si je pourrai me dire un jour que je suis un joueur professionnel.

Vous êtes polyvalent puisque vous jouez au milieu de terrain et au poste d’arrière. Avez-vous une préférence ?

Enfin, je crois que quand on est jeune, c’est plus facile de jouer derrière. L’ouvreur a ce côté animateur et organisateur. Le 10 est un peu un touche-à-tout. Je pense que j’ai une préférence pour le poste d’arrière parce que j’aime attaquer, aller vite et relancer. Maintenant que je suis un peu plus à l’aise, je me sens aussi bien en ouverture. Les matchs que j’ai joués se sont bien déroulés. Au final, la réponse est que je n’ai pas de préférence mais que je pense que je suis meilleur derrière. Je suis sûr que cela évoluera avec le temps.

Le Tournoi des 6 Nations de l’équipe de des moins de 20 ans approche. Vous y pensez ?

Dans ma tête, j’ai beaucoup d’objectifs et celui-ci en fait partie. Actuellement, je suis à Colomiers et honnêtement, je pense beaucoup au club. En faisant de bons matches, j’espère y être. Cette année, j’ai fait le stage « leadership » avec les équipes de France de jeunes… Et je dois avouer qu’en le faisant, cela m’a encore plus donné envie de rejoindre l’aventure des moins de 20 ans en février.

Qu’attendez-vous de la deuxième partie de saison avec Colomiers, collectivement et personnellement ?

Collectivement, j’attends qu’on retrouve ce groupe au complet car on a eu beaucoup de blessés. Je crois que début janvier, nous aurons presque terminé. Cette année, l’objectif est le top 6. Au retour de vacances, il faudra arriver motivé pour se qualifier. Chaque week-end, que ce soit à l’extérieur ou à la maison, vous n’aurez qu’une seule chose en tête : la qualification. Personnellement, c’est continuer à me développer, que ce soit au rugby ou même physiquement. Quand je me compare à d’autres arrières du championnat comme Gabin Lorre ou Mathis Ferté, je n’ai pas l’impression de faire partie des meilleurs. J’ai encore beaucoup de travail pour atteindre leur niveau.

 
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