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Quatrième talonneur dans la hiérarchie des stades, Thomas Lacombre découvre cette saison le monde professionnel avec les rouges et noirs. L’Ariégeois vit un rêve éveillé dans le club qu’il soutient depuis son plus jeune âge. Portrait.
Thomas Lacombre n’oubliera pas de sitôt son week-end des 10 et 11 décembre. Agé de 20 ans, le talonneur a vécu son premier déplacement sur la scène continentale en Champions Cup avec les pros du Stade Toulousain. « J’ai appris que je partais à la dernière minute, le matin même. J’étais heureux parce que c’était la première fois que j’avais 24 anse homme, surtout à Exeter, dit-il avec des étoiles dans les yeux. C’est quelque chose d’incroyable, d’autant que l’équipe a fait là le boulot en inscrivant 60 points (64-21). C’était génial pour une première.
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Originaire de Saint-Girons (Ariège), Thomas Lacombre a progressivement fait sa place dans le groupe pro depuis le début de la saison et est le quatrième talonneur dans la hiérarchie des « rouge et noir ». Il a même disputé ses premières minutes (18 précisément) en Top 14 cet automne : « Ma première, c’était à Bayonne, on a perdu mais j’ai fait mes débuts dans un stade mythique. Puis la deuxième fois c’était contre Perpignan, magnifique. Ma première à Ernest, pour moi qui supporte le Stade Toulousain depuis tout petit, c’était un rêve. Un rêve qui pourrait se reproduire ce week-end lors du déplacement à Lyon. Julien Marchand en vacances et Guillaume Cramont à l’infirmerie, Thomas Lacombre devrait selon toute vraisemblance remplacer Peato Mauvaka à Gerland.
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Fils de Philippe Lacombre, ancien premier ligne polyvalent de Montauban, l’Ariégeois est arrivé au Stade Toulousain en 2019, alors qu’il faisait son entrée en seconde et après avoir effectué toutes ses classes en Couserans (au Saint-Girons SC). Un apprentissage à ses dépens, au cours duquel il évolue à de nombreux postes. Il remonte le - : « Quand j’étais petit, je jouais premier centre, et un peu ouvreur aussi mais très léger hein, rigole-t-il. Ensuite je suis descendu sur la troisième ligne d’aile et quand je suis arrivé au Stade, je suis devenu talonneur… J’ai fait pas mal de postes comme vous l’avez vu.
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En talon, Thomas s’amuse et apprend aux côtés des joueurs plus âgés. S’entraîner au quotidien avec Peato Mauvaka et Julien Marchand, difficile de faire mieux pour progresser. “J’apprends beaucoup et ils sont très gentils avec les jeunes.” Et si l’exigence et la rigueur n’ont rien à voir entre les pros et les espoirs, celui qui s’estime « sur le pont » souligne l’accueil des pros envers les jeunes.
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« D’une manière générale, ils sont vraiment très utiles pour l’intégration. Dès qu’il y a un repas, ils nous invitent, ils sont très ouverts. Pour le moment j’apprends et même si on est jeune, on se sent dans le groupe, on vit avec, on n’a pas l’impression d’être dehors ou d’être là pour faire de la figuration. Le joueur de l’équipe de France U20 – champion du monde en 2023 – est conscient que rien n’est sûr mais compte bien saisir sa chance dès qu’elle se présentera. Ce pourrait être ce week-end, un cadeau de Noël avec deux jours d’avance.
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