Comment, malgré le succès populaire de la Coupe du monde 2023, la Fédération française de rugby (FFR) s’est retrouvée avec un manque à gagner de 19,6 millions d’euros, et pourquoi, par retombée, le rugby français dans son ensemble ne verra jamais les millions annoncés pleuvoir puisque le résultat distribuable à son bénéfice est plus de dix fois inférieur à la projection établie dans le budget de candidature ? Comment les résultats financiers des programmes d’accueil (-35,7 M€) et de Campus 2023 (-15,9 M€), ce centre de formation d’apprentis voulu par Claude Atcher, ont-ils pu déraper à ce point ? Dans un rapport provisoire de 180 pages, actuellement contredit par MM. Atcher et Laporte et dont le contenu peut ainsi évoluer, la Cour des comptes a réalisé des travaux archéologiques. Retraçant une série de dysfonctionnements assez folle, ce rapport, dont L’équipe a pu en avoir connaissance, dégage trois responsabilités majeures : celle de Claude Atcher, directeur général du GIP (comité d’organisation) jusqu’à son limogeage en octobre 2022, celle de la FFR (Bernard Laporte et Alexandre Martinez, président et trésorier de la FFR mais également présidents tour à tour du GIE*) et enfin celui de l’Etat (Bercy, ministère des Sports, ministère du Travail, DIGES…)
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