Heureux d’avoir remporté un succès probant face à la Section paloise avec en prime un point de bonus offensif, le troisième ligne montpelliérain estime que les efforts déployés par le groupe et le staff depuis le début de la saison commencent à payer.
Les Palois étaient très vexés d’avoir été autant dominés dans le jeu au sol, était-ce un secteur que vous aviez ciblé ?
Cela en faisait partie, oui : le jeu au sol et les rencontres vers l’avant donc mêlée, ballon porté, remises en jeu… Je pense qu’aujourd’hui l’équipe a été plutôt efficace sur ce plan-là. C’est ce qui nous a fait gagner ce match.
Le groupe a puisé dans ses réserves pour remporter ce point de bonus offensif, qu’est-ce que cela représente ?
Ce point est un exploit. L’accomplissement de tout ce qu’on a fait depuis le début de la saison : on travaille bien, le groupe vit bien mais on n’est pas toujours payé sur le terrain. Le fait d’y aller au dernier moment prouve que nous avons tous envie de nous dépasser les uns pour les autres. C’est la chose la plus importante.
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Au Stade GGL, le duel entre Montpellier et Pau a été maîtrisé par les Cistes. Les locaux prenaient 13 points d’avance à la pause avant de parvenir en seconde période à s’imposer 30-3.
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Ce n’était pourtant pas gagné. Le match ne s’est jamais emballé, et à dix minutes de la fin ce point de bonus offensif semblait lointain…
C’est vrai. Mais pour une fois, on a su garder le même niveau de jeu de la première à la quatre-vingtième minute, voire la quatre-vingt-cinquième. On a su les mettre sous pression et finir par les contrecarrer. Finalement, ils sont tombés en panne à la 75e minute, tant mieux pour nous.
Ce point bonus est d’autant plus satisfaisant mentalement…
C’est ça. Nous nous récompensons enfin de nos efforts. C’est toujours frustrant d’avoir l’impression de dominer sans obtenir de résultat à la fin. Aujourd’hui, tout s’aligne.
Votre manager Joan Caudullo nous a dit qu’il y a quelques mois, vous n’aviez peut-être pas pu obtenir ce point bonus, qu’en pensez-vous ?
Peut-être, oui. Après, avec des « si »… Mais c’est vrai qu’à partir de la 75e et la tentative de « Yacou » tout était clair dans nos têtes : il fallait absolument viser ce bonus. Cela n’aurait peut-être pas été le cas auparavant.
Serait-ce un point bonus de la bascule, que ce match puisse être un déclencheur ?
On verra bien… En tout cas, celui-là fait du bien. Ces cinq points, c’est bien mais la semaine prochaine on ira dans une autre grande équipe, Bordeaux, et on va essayer de faire le meilleur match possible.
Que pensez-vous de la prestation de Yacouba Camara ? Qu’est-ce que cela vous apporte au quotidien ?
« Yacou » est un guerrier au service de l’équipe. Il donne l’exemple sur le terrain. Il n’a pas besoin de parler compte tenu de ses performances. Yacou tu l’écoutes et tu le suis, point barre. Il est un leader par le jeu et l’engagement et il est précieux pour l’équipe. Il réalise un excellent début de saison. À mon avis, il a toujours évolué à ce niveau, mais je pense que cela se voit davantage car l’équipe dans son ensemble progresse. Cela le fait briller encore plus et c’est tant mieux. Je suis très content pour lui car il le mérite.
Où en êtes-vous dans la configuration de votre jeu, notamment côté offensif ?
Cela vient, petit à petit. Les bases sont importantes pour apporter du jeu plus tard. Par principes fondamentaux, j’entends la défense et la conquête. Là, on arrive à enchaîner les rencontres tout en étant sérieux sur ces secteurs. Maintenant, nous pourrons mieux exploiter les ballons car nous avons plus confiance en notre jeu. Tout se déroule : les bases vous donnent confiance et la confiance mène à une bonne attaque.
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