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“Curieusement généreux”, l’arbitre visé en Nouvelle-Zélande après la – All Blacks

Les mauvais perdants et la bêtise humaine n’ont pas de nationalité. Après le match du samedi 17 novembre, certains supporters et personnalités médiatiques néo-zélandaises ont vivement critiqué l’arbitre Nika Amashukeli. Le Géorgien était au sifflet lors de la courte victoire de la tête de la (30-29) au Stade de France.

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Sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les médias traditionnels, De nombreuses critiques étaient visibles après le match. Par exemple, le chroniqueur Gregor Paul a écrit les mots suivants dans le prestigieux New Zealand Herald :

(Les Français) essayaient de vivre au rythme du match et, au fond, ils savaient aussi qu’ils vivaient d’interprétations de mêlée curieusement généreuses. Sous un autre arbitre, les All Blacks auraient pu être déclarés vainqueurs à l’unanimité et bénéficier d’une série de pénalités sauvages.

Toutefois, dans la suite de son propos, il salue également la performance des Bleus. “La France a fait ce qu’elle fait de mieux : jouer intelligemment sur ses erreurs et laisser son public l’aider à construire ces élans irrésistibles», ponctue-t-il.

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“Pourquoi est-ce qu’on bousille un arbitre géorgien ?”

Sur d’autres médias, certains observateurs font preuve de moins de retenue. À la radio néo-zélandaise SANSspécialisé dans le sport, le présentateur de l’émission The Run, Mark Watson, a critiqué l’officiel du match sur la seule base de sa nationalité :

L’année dernière, lors de la finale de la Coupe du monde, nous avions un arbitre qui s’en remettait entièrement au TMO et à ses arbitres assistants, agissant comme s’il ne connaissait pas les règles. Aujourd’hui, nous avons vu quelque chose de similaire. Nous avions un arbitre géorgien. Mais pourquoi on bousille un arbitre géorgien dans ce match ? Parce qu’on veut développer le rugby ? Le problème, c’est que je ne veux pas parler du rugby passionnant qui a été joué, seulement de l’arbitrage. Le jeu ne progressera jamais si nous ne faisons que parler de l’arbitre.

Pendant plusieurs minutes, Mark Watson a continué de tirer sur l’arbitre du jour sans sommation, indiquant que Nika Amashukeli n’était là que pour «répandre un peu d’amour», non sans moquerie. Pour contrebalancer, l’ancien All Black Steve Devine s’exprime à l’antenne, affirmant qu’il «n’aime pas critiquer l’arbitrage« et que la Nouvelle-Zélande ne savait pas »profitez de ses moments forts», surtout en seconde période.

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En même temps, plusieurs remarques sont également visibles sur les réseaux sociauxtraitant l’officiel d’arbitre »amateur” ou “le pire arbitre de l’histoire». Tout le monde n’est pas véhément envers Nika Amashukeli. Si la plupart de ces commentaires néo-zélandais sur l’arbitrage sont négatifs, d’autres fans des All Blacks sont plus fair-play.

Un an seulement après la Coupe du monde 2023, ces discours rappellent ceux qui ont pu y participer harcèlement, parfois massif, des arbitres. Le Néo-Zélandais Ben O’Keeffe était notamment l’une des principales cibles après avoir officié dans France – Afrique du Sud, le quart de finale ayant éliminé les Bleus de la compétition. Pour répondre à cette problématique, World Rugby a publié en début d’année le documentaire Les lanceurs d’alerte, mais le chemin reste complexe.

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