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World – Abdelatif Benazzi battu dans la course à la présidence de World

Challenger à l’élection à la présidence de l’instance internationale, l’ancien international de deuxième ou troisième ligne n’est pas parvenu à déjouer les pronostics. L’Australien Brett Robinson a été élu ce jeudi à Dublin par le « Council » et ses 52 membres.

Abdelatif Benazzi (56 ans) ne sera pas, du moins à court terme, le troisième Français à occuper la présidence de World , après Albert Ferrasse et Bernard Lapasset. Organisée ce jeudi à Dublin, l’élection au poste le plus élevé de l’instance a été remportée par l’Australien Brett Robinson (54 ans), favori des dirigeants à l’issue d’un second tour face à son adversaire tricolore. Benazzi n’a obtenu que 25 voix (sur 52) au second tour. Insuffisant pour succéder à Bill Beaumont. Au premier tour, l’ancien joueur du XV de avait récolté 21 voix, récupérant seulement quatre voix supplémentaires du candidat italien – qui en avait récolté neuf – alors que le futur président en avait obtenu 22.

Pour Abdelatif Benazzi, le pari fou n’a pas été couronné de succès. L’ancien international français s’est déclaré tardivement dans la course à la présidence de World Rugby alors que les deux autres candidats – l’Italien Andréa Rinaldo et l’Australien Brett Robinson – avaient déjà exprimé leur envie et entrepris un véritable travail de fond. Le second est membre du Conseil de World Rugby depuis huit ans et prépare sa candidature depuis plusieurs mois. On a même dit qu’il avait été adoubé par l’actuel président Bill Beaumont. « Le favori est définitivement Brett Robinson », jure un membre de l’entourage du vice-président de la FFR. “Mais Abdelatif est un challenger de plus en plus inquiétant pour ses adversaires.” La course contre la montre ne lui a pas permis de renverser le rapport de force.

Un discours alarmiste

Brett Robinson, qui compte seize sélections en équipe d’Australie entre 1996 et 1998 en tant que troisième ligne et qui travaille ensuite pour la fédération australienne en tant que directeur général de la performance, a présenté sa candidature via un discours alarmiste évoquant une menace existentielle pour le rugby qui, selon lui, , est coupé des jeunes générations. Il a proposé diverses mesures pour agir sur la rapidité du jeu et son attractivité, tout en soulignant les problèmes financiers qui menacent les grandes nations.

C’est désormais à l’ancien Wallaby de mener à bien ces grands chantiers au cours des quatre prochaines années.

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