Alors que le 64 se profilee Match France – Nouvelle-Zélande samedi 16 novembre à Saint-Denis, la perspective d’une tournée à moindre coût en juillet 2025 en Nouvelle-Zélande alimente à nouveau les discussions.
Quand le sélectionneur Fabien Galthié annonçait durant l’été que La France ne pouvait plus voyager avec ses primes En raison, entre autres, des phases finales du Top 14, le battement d’ailes du papillon en France avait créé un séisme en Nouvelle-Zélande.
On entendait alors : Antoine Dupont ne sera jamais le meilleur joueur du monde s’il ne vient pas jouer au moins une fois en Nouvelle-Zélande (ce qu’il n’a encore jamais fait).
La Fédération néo-zélandaise de Rugby compte sur elle pour se reconstruire
La fédération du bout du monde avait déploré que les All Blacks méritaient mieux qu’une deuxième équipe de France, même si le staff français compte sur ces tournées – comme celle en Amérique du Sud en juillet 2024 – pour augmenter ses effectifs et se renforcer. . profondeur. Autrement dit, les joueurs du circuit ont toutes les chances d’être les joueurs premium de demain.
Sauf que demain c’est demain et que New Zealand Rugby, en difficulté financière, comptait sur les trois matches programmés contre la France en juillet 2025 pour remettre un peu d’argent dans des caisses bien vides. Trois matchs sont programmés : les 5, 12 et 19 juillet 2025.
La situation ne semble satisfaire personne. « Sont-ils tristes ? Malheureux? Je suis d’accord avec eux”, affirme Fabien Galthié dans les colonnes de l’équipe. Lui aussi regrette cette situation, mais se présente comme victime d’un emploi du temps déjà trop chargé.
Un emploi du temps chargé
Alors que World Rugby recommande un maximum de six matches consécutifs avant un repos, la réalité du calendrier pousse les joueurs à disputer une trentaine voire une quarantaine de matches par saison (entre fin août et juillet).
Avec les exigences du Tournoi des Six Nations, des phases finales de Coupe d’Europe et de Top 14, ainsi que des tests internationaux, les joueurs sont souvent sollicités sans répit, dépassant largement les recommandations.
Cette surcharge expose les athlètes à un risque de blessure, ce qui rend la tâche difficile à gérer et menace leur santé à long terme.
« Comment voulez-vous que j’ajoute un mois de compétition en juillet pour ces garçons, trois matchs certes fabuleux mais d’une intensité maximale ? On se rapprocherait d’une quarantaine de matches, ce n’est pas possible. On comptait sur trente-cinq, ce qui est déjà énorme», raconte Fabien Galthié.
Qu’en est-il des Lions britanniques et irlandais, alors ?
Comment se fait-il alors que les Irlandais et les Britanniques parviennent à mobiliser leurs meilleurs éléments dans une tournée des British & Irish Lions prévue en juillet en Australie ?
Galthié calcule : « Ils peuvent le faire. Connaissez-vous les championnats qu’ils organisent ? Ils ont dix équipes en Premiership ; C’est huit jours de moins que nous, deux mois de concurrence en moins. »
Bref, le problème semble insoluble. «Je rêve d’emmener notre meilleure équipe en Nouvelle-Zélande. Mais cela voudrait dire que les clubs seraient prêts à ne plus revoir leurs meilleurs joueurs en septembre ou octobre. C’est très dur pour les clubs, qui les paient», reconnaît l’entraîneur, dans l’impasse.
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