« Un pur produit du 47. » C’est par cette simple phrase, inscrite dans le livre d’or de la commune d’Aiguillon, que Jefferson-Lee Joseph, champion olympique de rugby à sept, a rappelé son attachement à sa terre d’origine, le Lot-et-Garonne. Organisée par sa mère, Bettina Baudet, avec l’aide d’amis et d’élus locaux, une réception surprise, présidée par Christian Girardi, maire d’Aiguillon, a eu lieu vendredi 8 novembre, dans la salle Louis-Jamet.
Une imposante représentation du rugby, réunissant ses premiers entraîneurs duraquois, d’anciens coéquipiers du SUA, Duras, Sainte-Bazeille et Lormont, ainsi que des amis, a accueilli celui qui, quelques mois plus tôt, avait contribué à ce que l’équipe de France remporte une médaille d’or.
Enfin de retour à la maison
Lors de son discours, le premier magistrat d’Aiguillon n’a pas manqué de rappeler « la place d’honneur que vous avez prise, à égalité avec les grands du rugby local, aux côtés de Daniel Dubroca ou du voisin de Bouran Philippe Sella ». Agé de 22 ans, Guadeloupéen de naissance, Jefferson-Lee a passé son enfance à Duras, où sa mère était épicière.
C’est ici qu’il fait la connaissance du ballon ovale et entame le travail incessant qui le mènera au Graal olympique. De quoi lui ouvrir la voie au Top 14 cette année, sous les couleurs de l’Union sportive des Harlequins de Perpignan, que son club fétiche, le SUA, ne pouvait lui proposer.
En réponse à toutes les demandes qu’il reçoit depuis cet été, le jeune homme avoue simplement : « Je n’avais pas encore retrouvé ma patrie depuis la préparation olympique. J’en ressens une grande joie aujourd’hui. »
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