Comme Lyon un mois plus tôt, Paris menait à la mi-temps chez Deflandre, bien dans son jeu et ses crampons. Mais…
« On a été très positifs dans le vestiaire à la pause. Tu es devant à l’extérieur, ce qui n’est pas souvent arrivé cette saison, tu te dis que tu peux aller jusqu’au bout… » Les Parisiens et Joe Jonas n’étaient sans doute pas les seuls à le dire, dans les baies Deflandre, une fois la mi-temps sifflée sur le score de 11-15, quoi de plus logique, en faveur des visiteurs. Cela sentait clairement un piège pour une caravelle rochelaise qui, certes, a mis du temps à trouver le juste équilibre entre volonté et exécution… Mais, malheur ! Alors qu’ils avaient choisi de démarrer avec l’appui du vent pour mener à bien leur stratégie d’occupation, les Soldats Roses n’ont pas su s’adapter et le bon parfum dont ils avaient très vite disparu.
Dès la reprise et l’essai encaissé sur maul (44e). “On a raison pendant quarante minutes, on les tient […] mais, dans cette seconde moitié, nous n’existions pratiquement pas…grimace l’entraîneur de l’attaque parisienne Morgan Parra. Nous avons également vécu ce scénario à Pau (3-13 à la mi-temps, fin septembre)cette sensation de tenir le match pendant quarante minutes et de rater le coup en seconde période. L’explication ? Nous la cherchons […] Les joueurs sont marqués psychologiquement, après des mois compliqués, durs. Peut-être que les gars ont besoin de souffler, de se vider la tête et de revenir frais et dispos. Après, il n’y a pas d’excuse, La Rochelle mérite son match sans problème. Pas plus que ce que souhaite Brad Weber “Utilisez l’excuse du vent”simple “facteur” quand il s’agit de jouer contre.
Un réveil à portée de main ?
Même si le Stade Français ne peut finalement pas surfer sur le succès probant (36-6) obtenu une semaine plus tôt face à Clermont, le demi de mêlée All Black conserve “beaucoup de points positifs” de ce voyage en Deflandre. Et veut croire au réveil imminent de la belle endormie. « C’est un stade où c’est très difficile de bien jouer, contre La Rochelle. On avait la dynamique, le ressenti était très bon. Le message à retenir pour l’équipe c’est qu’il faut continuer à croire en nous […] Si on arrive à coller à la stratégie et au plan de jeu, à rester constant pendant quatre-vingts minutes, on va embêter beaucoup d’équipes cette saison. Nous savons où nous voulons aller, que nous avons une bonne équipe avec des joueurs qui peuvent le faire… Il faut juste mélanger tout cela, travailler très dur. On peut toujours faire quelque chose dans cette compétition. Je suis convaincu que la situation changera très bientôt.
France
Rugby
Related News :