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Jiuta Wainiqolo revient sur sa prestation XXL contre Montpellier

Vous n’avez pas beaucoup joué cette saison (un seul match), mais le staff vous a offert votre chance contre Montpellier, et c’est peu dire que vous l’avez saisie…

Je suis heureux que le staff m’ait donné la chance de jouer aujourd’hui. Je n’avais pas joué depuis quoi ? Trois? Quatre matchs [contre Paris, le 22 septembre]? C’est affreux, parce que le rugby, c’est tout ce que j’aime… J’ai donc eu le privilège de jouer à Mayol contre Montpellier. Et quand on joue à Mayol, il y a des normes minimales qu’on doit avoir. Donc je n’avais pas beaucoup de ballons, mais j’avais envie d’avancer, d’aider l’équipe, de gagner des mètres pour aider mes copains.

Vous avez eu peu de ballons, mais cela ne vous a pas empêché de créer du danger. Comment vous êtes-vous senti ?

Jouer au rugby est la chose que j’aime le plus sur terre. Et c’est le cas depuis le jour où j’ai touché mon premier ballon. Alors les gars me disent toujours « quand tu as le ballon, cours, amuse-toi ». Et aujourd’hui, j’ai couru le plus possible (rires). Récupérer le ballon, relancer, casser des plaquages. Dans un sens, dans l’autre, j’ai couru (rires). C’était génial. Dans le vestiaire, les gars étaient contents, m’ont serré dans leurs bras. Antoine [Frisch] m’a dit “mais mec, tu pensais que tu étais dans un jeu vidéo ou quoi ?” (rires).

Avez-vous eu l’impression que tout fonctionnait pour vous ?

Quand le staff m’a dit que j’allais jouer pour la première fois depuis un mois, je me suis promis de m’amuser. En étant sérieux, mais en s’amusant le plus possible. Et oui, j’ai vite compris que j’étais bon. Sur mon premier ballon, je trouve de l’espace, j’accélère, je casse des plaquages. Et je sais dès le départ que je passe une bonne journée.

Et peux-tu nous raconter ton exploit, après la sirène, où tu as marqué en battant neuf défenseurs pour sceller la victoire du RCT ?

Quand je joue à Mayol, la vie devient magique pour moi. Il y a quelque chose de différent ici. Je cours plus vite, mes crochets sont plus efficaces. Je ne sais pas comment l’expliquer. Et je vois bien, aux yeux des adversaires, qu’ils ne savent pas trop où je vais. En plus, mes coéquipiers ne savent pas toujours non plus où je vais (rires).

Et vous, savez-vous toujours où vous allez ?

Honnêtement? Pas toujours (rires). Alors je cours le plus vite possible et j’espère que ça marchera ! Aujourd’hui, ça a plus que fonctionné, et j’ai fait ce test qui m’a procuré beaucoup de joie.

Vous étiez l’un des favoris du public, mais votre relation a été plus compliquée ces derniers mois. Cependant, après votre tentative en solo, tout Mayol a crié votre nom. L’avez-vous entendu ?

Oh oui. Je sais que Mayol m’a donné beaucoup d’amour. Mais sur cette action, j’imagine que peu de monde, sur le terrain ou dans les tribunes, imaginait que j’allais marquer. D’ailleurs, même moi, je me disais que c’était peu probable, mais je voulais tenter ma chance (rires). Mais oui, si je pouvais parler au public, j’aimerais leur dire qu’ils m’ont beaucoup manqué ces derniers mois. J’étais heureux de le voir et je sentais que les fans étaient heureux aussi. Et en plus, nous avons réussi à remporter la victoire. C’était une belle soirée.

 
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