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« Être sous pression fait ressortir le meilleur de moi »

Auteur d’un match remarquable qui a fait de lui l’un des grands artisans du court mais précieux succès contre Vannes, l’international anglais de Montpellier Billy Vunipola assure que la pression à laquelle est soumise son équipe le galvanise plus que lui. ‘opprimé. Il parle aussi d’affronter son grand frère Mako, une recrue vannaise.

La victoire est-elle le plus important ce soir ?

Oui, sans aucun doute. On ne l’a pas vraiment dit dans le vestiaire, mais dans ma tête, je préfère gagner maintenant plutôt que de devoir gagner en fin de saison. Comme je l’ai dit au cours de la semaine, il est très, très important pour nous de créer une dynamique dès maintenant. Après Perpignan, on a un peu ralenti. Il est donc très important que nous préparions très bien la semaine prochaine.

Après avoir gagné tant de fois avec l’Angleterre et les Saracens, comment gérez-vous la situation dans votre nouveau club ? On imagine que ça ne doit pas être simple d’être en bas du classement Top 14…

Cela va peut-être vous surprendre mais… j’aime beaucoup ça. Parce que je pense que cela fait ressortir le meilleur de moi. J’espère que cela aidera l’équipe. La pression de devoir performer chaque semaine est bonne pour moi. Je pense que plus nous surmontons ces défis, meilleure sera notre équipe.

Nous vous avons trouvé très régulier dans vos efforts tout au long du match… Avez-vous développé votre forme physique ces derniers mois ?

Je ne suis pas le seul, toute l’équipe s’est préparée très dur en pré-saison. Ce qui est frustrant, c’est que cela n’est pas encore pleinement visible sur le terrain. On l’a eu un peu contre Vannes quand on joue dans les bons secteurs, quand on donne le maximum. On peut marquer des essais comme Wilfrid (Hounkpatin, NDLR), qui a été le premier à le faire, mais il faudra en voir plus. Pour moi, je suis probablement en meilleure forme que je ne l’ai jamais été au cours des deux ou trois dernières années. Ce n’est pas dû à mon ancien club, c’est moi qui en suis responsable. Comme je l’ai dit, pour arriver ici et découvrir l’environnement, je devais simplement me débrouiller. J’ai vraiment apprécié les défis que cela m’a lancé.

Comment c’était d’affronter ton frère ?

C’était étrange, je vais être honnête. Je l’ai vu hier. C’était très bien de le voir et de nous donner des nouvelles. Je pense que la distance nous a rapprochés, sachant qu’il n’est pas là tout le temps. Du coup, on profite beaucoup plus de ces moments ensemble. Ce n’est pas que je n’ai pas aimé ça, mais on s’y habitue après 10 ou 11 ans. C’était très agréable de le voir, mais c’était très difficile de jouer contre lui. Je ne dirais pas que j’essayais de l’éviter, mais disons que je n’essayais pas vraiment de l’attaquer.

Qu’est-ce que ça change de gagner pour la première fois à Montpellier ?

En revenant sur la semaine à Perpignan, on pensait qu’on allait continuer à rouler après. C’est très important de profiter de la victoire et de préparer la semaine prochaine. On sait qu’on joue contre une équipe difficile, Toulon. Nous avons aussi de bons joueurs anglais. J’ai hâte de les voir, si je joue. Il est très important pour nous de créer une dynamique. Je n’arrête pas de le dire, mais c’est très important.

Vous parlez de votre expérience et de votre leadership. Est-ce important dans ce genre de match serré de donner ses conseils aux plus jeunes joueurs ?

Depuis que je suis ici, j’ai parfois l’impression que l’équipe pense qu’il ne reste que cinq minutes à jouer alors qu’il en reste vingt. Il s’agit peut-être d’un comportement hérité de l’année dernière. Il est très important pour nous d’essayer de briser ce comportement et de le changer. Aujourd’hui, nous sommes restés calmes. Nous sommes sortis de notre moitié quand il le fallait. Il y a des choses dont nous sommes très satisfaits, mais il y a aussi des choses que nous pouvons certainement améliorer et rendre la tâche plus difficile aux équipes adverses. Nous travaillons très dur pour gagner des points et nous avons besoin d’un peu plus de temps pour y parvenir. Comme vous l’avez vu la semaine dernière au Stade Français ou à Bayonne, on mène dans ces matches et il faut pouvoir avoir l’instinct de tueur pour les finir.

 
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