Souffrant d’une épaule, le demi de mêlée Samuel Marques pourrait être opéré et rester à l’infirmerie plusieurs mois. Son absence viendrait s’ajouter à celle du 2e ligne Pierre Gayraud, « absent » depuis au moins trois mois. Hans Nkinsi a fait appel de la décision de justice le condamnant pour violences conjugales. Si cet appel suspend sa peine (18 mois de prison dont 6 ferme), il n’a toujours pas le feu vert du club pour rejouer.
En termes d’adhésion, l’année 2025 ne démarre pas vraiment sous les meilleurs auspices pour l’ASBH. Le demi de mêlée Samuel Marques pourrait terminer sa saison plus tôt. Il souffre depuis plusieurs semaines au niveau d’une de ses épaules. Le corps médical est unanime : il doit être opéré au plus vite.
En attente également du verdict de la commission de discipline de la Ligue
D’autant qu’il souffre et n’est donc pas capable de performer à 100% de ses capacités. Insister pourrait, à terme, aggraver son problème… Pour l’heure, à quatre jours de la reprise du championnat version 2025 (Béziers reçoit Nice, vendredi 10 janvier), le joueur n’a pris aucune décision.
Par ailleurs, quoi qu’il arrive, Samuel Marques devra quitter temporairement le terrain. Accusé d’avoir craché au visage d’une hôtesse lors de la Soirée du Rugby qui s’est déroulée en septembre dernier à Paris, il doit s’expliquer sur son geste, mercredi 15 janvier, devant la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby. Il peut recevoir jusqu’à 10 semaines de suspension. Dans tous les cas, surtout s’il subit une intervention chirurgicale, l’absence du demi de mêlée pèsera sur le club qui devra lui trouver un remplaçant.
Un gros vide en deuxième ligne
Pour pimenter encore un peu le début de l’année, le deuxième ligne Pierre Gayraud rejoint l’infirmerie Biterroise. Gravement blessé à un genou, il sera absent pendant au moins trois mois. Si l’on ajoute à cela le fait que Hans Nkinsi n’est plus dans le groupe, il n’y a que Shahn Eru et Cameron Dodson, véritables deuxièmes lignes professionnels, qui sont disponibles à ce poste.
Hans Nkinsi ne sait toujours pas s’il pourra rejouer
Lundi 16 décembre dernier, Hans Nkinsi a en effet été condamné par le tribunal correctionnel de Béziers à 18 mois de prison, dont 6 mois pour violences conjugales. Ayant fait appel de cette décision, sa condamnation est suspendue à sa peine. Il peut donc, en théorie, rejouer en attendant le nouveau jugement. Il n’a toutefois pas reçu le feu vert du club qui n’a pas encore décidé de son sort.
De leur côté, les joueurs ont voté à l’unanimité pour son retour dans le groupe. Si l’ASBH décide de ne pas le faire jouer, il devra éventuellement être remplacé. Le deuxième ligne n’est pas blessé, il ne pourra donc pas être recruté à son poste de joker médical. L’ASBH va devoir mettre la main à la poche et embaucher un nouvel élément. Avec un problème de taille si l’on regarde les statistiques de Béziers en matière d’utilisation des Jiff (Joueurs issus des filières de formation). Chaque club de rugby professionnel doit en aligner 16, en moyenne par match, sur l’ensemble de la saison. Au risque d’être sanctionné financièrement, voire de perdre des points. Hans Nkinsi est Jiff. S’il doit être remplacé, il serait donc judicieux de trouver un joueur ayant le même profil de formation. Pour le moment, depuis le début de la saison, Béziers est à moins six.
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