Jonny May est prêt à prendre un nouveau départ avec le SA XV

Jonny May est prêt à prendre un nouveau départ avec le SA XV
Jonny May est prêt à prendre un nouveau départ avec le SA XV

ÔOn n’a plus revu Jonny May sous le maillot du SA XV depuis le 15 novembre à Grenoble. Presque un mois. Il était absent du groupe pour la réception Valence/Romans, puis absent à Montauban vendredi dernier, au lendemain du dîner de gala organisé à Twickenham en l’honneur de sa superbe carrière internationale.

L’ailier anglais aux 38 essais en 78 sélections va enfin rechausser ses crampons vendredi soir à Oyonnax (19h30), où les Angoumoisins défieront un “ogre” du championnat au régime depuis le début de la saison. saison. Quinzième et barrage.

Ce sera « seulement » le huitième match en 14 jours pour la recrue phare du SA XV, dont l’arrivée en Charente a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde du rugby en juin dernier. Depuis, Jonny May continue de trouver ses marques. Loin de la performance attendue. Lui d’abord.

“Il est impossible de tester chaque ballon”

Il ne l’a pas caché mercredi en conférence de presse à deux jours de son match retour. Et malgré la présence à ses côtés de l’entraîneur des trois-quarts Guillaume Laforgue venu traduire ses propos, il a tenu à répondre dans un français encore hésitant, mais qui atteste de sa volonté d’accélérer son adaptation.

« Quand le gars parle lentement, c’est plus facile. Mais quand c’est Alex… »

« C’est très important pour moi d’essayer de parler français », dit-il. Il y travaille quotidiennement. Même si c’est « très difficile ». Même s’il faut s’accrocher pour suivre le flux mitrailleux et décoder l’accent béziers de son manager Alexandre Ruiz. « Quand le gars parle lentement, c’est plus facile. Mais quand c’est Alex…. Tous les matins, c’est ‘ouaouaoua’», rigole-t-il en mimant avec sa main. « Vous devez me traduire. »

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Le public de Chanzy espérait des merveilles de la part de Jonny May. Probablement trop. « Je sais qu’il y a beaucoup d’attente, mais il m’est impossible de tester chaque ballon », dit-il, avant de rembobiner le fil de son début de saison : « Je suis content du premier bloc (de cinq matches), mais la seconde a été difficile.

Il s’explique : « Les occasions avec le ballon étaient limitées, mais pas seulement pour moi, pour tous les ailiers. L’offensive n’était pas assez bonne. » Avec une expression anglaise à l’appui : « Parfois il n’y a pas de bus, d’autres fois il y en a trois à la fois ».

La chute a donc été compliquée. “Au premier bloc, j’étais très excité, mais après j’étais très fatigué”, poursuit-il. « Il y a eu le déménagement, le bébé. Je suis tombé malade, du virus de la toxoplasmose, plus un problème musculaire. Et enfin le dîner. »

Angoulême, “a quiet little bubble”

Ce dîner de charité, jeudi dernier à Twickenham, dans l’organisation duquel il s’était beaucoup investi et auquel assistaient le président du SA XV Didier Pitcho, sa compagne Séverine, et le directeur du club Antoine Roger.

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« J’apprécie beaucoup leur soutien et leur présence », salue-t-il avant de glisser un petit tacle à l’anglaise, évoquant l’incroyable contrat que Didier Pitcho a fait signer à l’ouverture du XV de la Rose Marcus Smith : « Boire beaucoup, et puis soyez très excité! »

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Plus grave : « Ils sont très sociables et partout où ils sont il y a de la gentillesse. » Car Jonny May ne regrette pas une seconde d’avoir rejoint Angoulême dont il ne soupçonnait même pas l’existence il y a six mois. « Le plus important pour moi, c’est que ce soit facile d’accès. Que le retour en Angleterre dans la famille soit facile pour ma femme et le bébé. »

Quant à la ville elle-même : « C’est une petite bulle tranquille. Le - est meilleur (qu’en Angleterre), j’aime bien le marché le dimanche matin. Les restaurants sont très bons, la nourriture est bonne. Sauf le café qui est dégueulasse ! Sauf à Bordeaux, mais une heure pour un café… »

« C’est un nouveau départ »

Dommage. L’essentiel est ailleurs. Sur ce terrain qu’il s’apprête à retrouver vendredi soir dans un championnat de Pro D2 qui l’a « agréablement surpris », même s’il fait la grimace à l’évocation de l’arbitrage.

Ce sera à Oyonnax, où il évoluait à l’automne 2014 avec Gloucester en Challenge européen. « C’était après les tests avec l’équipe d’Angleterre. Nous venions de jouer contre la Nouvelle-Zélande. J’avais été méchant ! », s’amuse l’Anglais qui met un point d’honneur à se souvenir de tous ses matchs.

Il espère y faire bien mieux vendredi. “Ces deux dernières semaines, je n’ai pas joué mais je pense jouer les deux prochaines et j’en suis très excité”, projette-t-il. “Ce sont deux grands matches pour moi.”

Avant de rentrer « chez soi » pour les vacances, le - de la trêve. Une nouveauté qu’il apprécie particulièrement, alors que le championnat anglais n’a pas lieu durant cette période.

« Après Noël, à mon retour, ce sera plus facile pour moi. La maison, le bébé, j’aurais déjà fait ma transition… C’est un nouveau départ.

Un nouveau départ.

 
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