”Laissez-le y rester le plus longtemps possible”

”Laissez-le y rester le plus longtemps possible”
”Laissez-le y rester le plus longtemps possible”

Le Stade Toulousain a frappé fort ce week-end en Champions Cup en surclassant l’Ulster (61-21) pour entamer la défense de son titre européen. Au-delà de la performance collective des Rouge et Noir, Ugo Mola n’a pas manqué de souligner, non sans une pointe d’ironie, les performances de ses joueurs. Et parmi eux, un certain Romain Ntamack, récemment décrit comme « le troisième ouvreur français », selon les mots de l’entraîneur toulousain en conférence de presse via RMC.

Romain Ntamack, un « troisième choix » réussi

Rappelons que cette affirmation fait écho aux récents débats sur la hiérarchie des ouvreurs en équipe de . Avec Thomas Ramos flamboyant sous le maillot bleu dans un rôle d’ouvreur, certains observateurs s’interrogent : Ntamack pourrait-il perdre son statut en sélection ?

Mola préfère prendre ce genre de commentaires avec humour : « Laissez-lui le troisième ouvreur français, cela me convient très bien, et laissez-le y rester le plus longtemps possible. Mais quand on a un Romain Ntamack comme ça, comme par hasard, on joue aussi du bon rugby. » Une manière malicieuse de rappeler que, malgré les débats, Ntamack reste un élément important du jeu toulousain.

L’émulation interne comme moteur

Dans un Stade Toulousain plein de talents, Mola souligne que la compétition doit rester le principal moteur de la performance. ” Jouer au Stade Toulousain doit d’abord être plus dur en interne, compte tenu du statut que l’on peut avoir. Nous ne nous en écarterions pas tant que je serais là. » Une philosophie qui pousse des joueurs comme Matthis Lebel, Ange Capuozzo et Léo Banos pour élever leur niveau, match après match.

Cette exigence a payé dimanche, avec une performance collective impressionnante. Ntamack, récemment revenu de blessure, a réalisé une prestation convaincante, prouvant une nouvelle fois qu’il peut guider son équipe dans les grands rendez-vous. Néanmoins, les attentes à son égard sont élevées. Et il sait qu’il lui faudra encore travailler pour y répondre. Que ce soit avec le Stade Toulousain ou le XV de France.

Ramos ou Ntamack (ou Jalibert) pour le 10 des Bleus ?

A l’approche du Tournoi des 6 Nations, la question reste ouverte : qui portera le numéro 10 ? Thomas Ramos, polyvalent et précis, ou Ntamack, l’architecte du Grand Chelem 2022 ? Il ne faut pas non plus oublier le Bordelais Jaliberttrès en vue avec l’UBB en Champions Cup ce week-end lors du succès face à Leicester.

Un choix riche pour Fabien Galthié. Se laissera-t-il encore tenter par une association entre Girondin et Toulouse ? Lui qui a testé de nouvelles choses lors de la tournée de novembre. Pour Mola, les discussions extérieures n’ont pas d’importance : l’important est que l’émulation reste le juge de paix au sein de l’équipe.

Le Stade Toulousain a en tout cas démontré face à l’Ulster qu’il disposait d’un vivier exceptionnel. Et selon Ugo Mola, cette richesse continuera à être récompensée : « Nos joueurs doivent être récompensés lorsqu’ils performent bien. Et à l’inverse, moins présents s’ils ne le sont pas. » En attendant le prochain rendez-vous européen à Exeter, une chose est sûre : que ce soit en rouge et noir ou sous le maillot bleu, Romain Ntamack n’a pas fini de faire parler de lui.

 
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