Antoine Dupont et le Stade Toulousain, une histoire qui semble durer longtemps. A 27 ans, le demi de mêlée star de l’équipe de France ne se voit pas porter d’autres couleurs que celles de Toulouse en Top 14. Lors d’un entretien avec Radio Sudil a déclaré : « Aujourd’hui, je ne me vois pas jouer dans un autre club de Top 14 que le Stade Toulousain. Je n’ai aucune raison de changer. »
Pour Dupont, tous les voyants sont au vert à Toulouse : « J’ai la chance d’être dans un club performant, dans une ville agréable à vivre et qui n’est pas loin de chez moi. Tous les facteurs sont donc réunis pour pouvoir continuer à prospérer ici. » Néanmoins, la porte ne semble pas fermée à une expérience à l’étranger, que ce soit au Japon, en Nouvelle-Zélande ou aux USA.
Dupont fidèle au Stade Toulousain
Mais qu’en est-il après le rugby ? Sur ce point, le capitaine des Bleus se montre prudent. Dupont ne ressent pas le besoin de planifier son avenir en tant qu’entraîneur, un choix qui le distingue de nombreux anciens joueurs. Le coaching n’est pas vraiment quelque chose qui l’attire. Aujourd’hui, il n’envisage pas de s’entraîner. « On ne peut jamais dire jamais. Mais quand je vois les heures de travail et le stress du quotidien, ça ne me donne pas envie. »
Il faut dire qu’il est encore loin d’en avoir fini avec sa carrière de joueur. Et ce, même s’il n’a pas encore fixé le cap pour la Coupe du monde 2031 aux Etats-Unis. Il sait que son corps et sa tête décideront en temps voulu. « Je verrai comment sera mon corps d’ici là. Et ma tête aussi, car c’est elle qui décide si on continue ou arrête de jouer à un moment donné. »
L’après-rugby, pas pour tout de suite
Le toulousain s’autorise cependant des projets en dehors du terrain. Il a récemment rejoint morpho, une entreprise innovante en reforestation par drone. Dupont s’est associé à d’autres personnalités comme l’ancien footballeur Raphaël Varane et Benjamin Kayser, ancien talonneur des Bleus. Une démarche qui affiche sa volonté de diversifier ses intérêts tout en soutenant une cause écologique.
Pour l’instant, Antoine Dupont reste concentré sur sa carrière, son équipe et ses objectifs immédiats. Il le dit : l’après-rugby n’est pas encore à l’ordre du jour. Mais il sait qu’il aura « il faut couper » quand viendra l’heure de la retraite. Pas de précipitation pour le capitaine, qui se veut aussi prudent qu’engagé.
Le Stade Toulousain a donc encore de belles journées à partager avec son demi de mêlée, pour le plus grand plaisir des supporters. Dupont incarne cette fidélité rare dans le rugby moderne, où les joueurs sont de plus en plus sollicités par des offres du monde entier. Une fidélité qui pourrait inspirer les jeunes générations, tout en consolidant sa légende au sein de l’ovale tricolore.